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Formation de la société civile à la norme ITIE: Innovations et exigences au menu

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Les acteurs de la société au cours de la formation à la norme ITIE.

Le deuxième jour des travaux de l’atelier de formation des acteurs de la société civile gabonaise, sur la norme de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), le mercredi 4 août écoulé, était axé sur les innovations et les exigences de cette norme.

Pour le deuxième jour de l’atelier de formation sur le renforcement des capacités de la société civile sur la norme de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), il a été question de communiquer sur les principales innovations et les exigences de celle-ci.

Pour ce qui est des innovations apportées au sein de l’ITIE, elles concernent la santé environnementale et la traçabilité des dépenses sociales. Soucieuses que la place du Gabon étant sur la sellette, la société civile et les industries extractives doivent proscrire toute négligence. Chacun participe minutieusement dans les moindres détails en prenant en compte tous les contours liés à cette norme.

Quant aux exigences, le Gabon doit prendre en compte sept: un suivi rapproché par le groupe multipartite, le cadre légal et institutionnel, la production et la prospection qui touchent à la statistique, une collecte des revenus qui va permettre un mécanisme d’acquisition des données, le suivi de l’attribution des revenus qui passe également par une divulgation d’informations.

Selon le président de «Publiez ce vous payez (PCQP)», Paul Aimé Bagafou, «la déclaration des revenus, jusqu’à la déclaration de leur utilisation, permettra au citoyen de demain d’être capable de savoir que telle entreprise a versé tant d’argent à l’Etat pour le compte de telle année». A cela s’ajoute, les dépenses sociales et économiques. In fine, un nouveau point qui, en 2013, n’était pas encore adopté, à l’endroit de la transparence des résultats et l’impact qui tourne autour d’une validation finale qui peut aller de 3 à 18 mois.

Cette formation résulte d’une sensibilisation de la société civile sur les enjeux du retour du Gabon à la norme ITIE, dont l’objectif est l’amélioration de la gouvernance dans le secteur extractif.

Elle concerne l’industrie minière, pétrolière et gazière. Pour le coordonnateur de PCQVP, «l’objectif est de permettre aux Etats de disposer d’un cadre permettant la transparence, l’amélioration de la gouvernance en matière de lutte contre la corruption en terme de redevabilité, de développement durable et surtout de transparence dans l’utilisation des revenus».

Le Gabon, exclu en 2013, a annoncé son retour à l’ITIE en 2014. Cet atelier de formation de renforcement des capacités fait partie des mécanismes pour matérialiser la candidature du Gabon. Une situation qui, dans la préparation des candidats, met en œuvre trois acteurs, à savoir, l’Etat, les compagnies extractives et la société civile. Lesquels sont représentés dans chaque groupement au sein de l’organisation appelé d’intérêt ITIE Gabon.

En outre, la norme exige que le pays déclare les revenus qu’il perçoit des entreprises extractives. Le rôle de la société civile est de sensibiliser sur le renforcement de capacités des acteurs.

Laure NGOLO LEPE

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