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L’Imam Ismaël Océni Ossa lors de son allocution.
Au terme du jeûne du mois béni de Ramadan, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), Ismaël Océni Ossa, a, dans son adresse, invité la communauté musulmane avec dévotion, à l’imploration sincère du pardon divin aux mesures barrières édictées face à la pandémie à coronavirus.
Le Ramadan, mois sacré du jeûne dans l’islam, prend fin ce jeudi 13 mai 2021. Occasion pour le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Océni Ossa, de prononcer les formules d’exaltation à Allah. Avant d’inviter la communauté musulmane à l’imploration sincère du pardon divin aux mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Dérogeant aux traditionnelles discours circonstanciels en raison de la situation sanitaire, le grand imam a orienté son message sur les efforts temporels et spirituels à conjuguer pour sortir le Gabon « des griffes acérées de ce virus« , aux côtés des plus hautes autorités du pays. D’où l’appel solennel aux ressortissants des trois nations confondues au niveau planétaire, fusionnés par Dieu, avec des critères bien définis basés sur la spiritualité.
De ces trois nations, il y a les punissables, les pénitents et les ascensionnistes. Ainsi l’imam Océni a mis l’accent sur la 3ème nation, indiquant qu’il n’en demeure pas moins qu’au plan mondain, ils sont aussi éprouvés que les ressortissants des deux premières nations.
« Allah les a mis en garde contre les calamités, les pandémies qui pourraient les frapper aussi, s’ils n’accomplissent pas leurs autres devoirs envers leur religion, leurs coreligionnaires et leurs compatriotes. Ce, en prescrivant le bien et en se souciant réellement du bien-être de l’humanité « , a-t-il précisé.
S’appuyant sur le verset 25 du chapitre 8 du noble Coran intitulé le Butin, l’imam a indiqué que par ce verset, Allah avertit en disant que « le châtiment qu’il fait subir aux peuples qui manquent à leur devoir n’affectent pas exclusivement les iniques, mais qu’il revêt un caractère général et atteint aussi bien les malfaisants que le reste de la population. Allah se chargera après cette vague inclusive de tirer les bons, qui auraient été victimes de ce décret divin« .
Sur ce volet, il a rappelé la situation des lieux de culte censés être des sanctuaires où le nom de Dieu est constamment évoqué et invoqué, hermétiquement fermés et interdits d’activités culturelles dans des nations pourtant réputées justes, où l’État veille jalousement à la préservation de cette liberté culturelle. Nombreux sont aussi ces hommes de Dieu, des familles pieuses, qui ont été atteints, voire endeuillés.
Et lui d’affirmer que ces situations suscitent le doute et l’incroyance chez certains en proie à Satan. D’où l’appel solennel aux ressortissants des trois nations.
Par ailleurs, l’imam a énuméré plusieurs témoignages coraniques qui invite à l’imploration du pardon du Seigneur. « Apportons donc notre soutien spirituel aux grandes firmes pharmaceutiques afin qu’Allah leur révèle définitivement les secrets de tous ces variants, qu’Il leur inspire de nouvelles techniques débouchant au renforcement des vaccins existants, et bien plus, à la découverte de nouvelles thérapies plus salvatrices pour l’humanité« , a-t-il exhorté.
Remerciant toutes les représentations diplomatiques, les fondations, les associations, les agences de coopération, pour ne citer que ceux-là, qui ont témoigné durant ce mois leur soutien multiforme aux malades, aux familles, aux veuves et aux orphelins, toutes obédiences confondues, que ce soit directement ou par le canal du CSAIG.
Le président du CSAIG, Ismaël Océni Ossa, a terminé son propos en souhaitant une bonne fête de l’Aïd El Filtr à tous les musulmans.
Chancelle BIKET ONANGA
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