Ngounié

Faits divers : Une fillette échappe à une noyade en voulant suivre sa chaussure en dérive sur la rivière Koundi

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Les habitants des villages Dibwangui et Mandji ont évité un drame le 29 janvier dernier. Une fillette de six ans sortant des cours et cherchant à traverser une buse en crue sur la rivière Koundi a vu sa babouche dériver. En voulant la rattraper, elle a été emportée par les eaux sur plusieurs dizaines de mètres, avant d’être sauvée de justesse par sa mère qui a suivi ses cris. 

C’est au sortir des cours dans l’après-midi du jeudi 29 janvier dernier que la fillette de six ans qui fréquente la 1ere année à l’école Notre Dame de Lourdes de Dibwangui (du département de la Boumi-Louétsi, Mbigou), a échappé à une noyade, en essayant de rattraper sa babouche en dérive. Avec les fortes pluies de ces derniers temps, la rivière Koundi, séparant les deux villages est sortie de son lit, débordant la buse qui la canalise, et s’est frayée un chemin au-dessus de la route, sous la forme d’un rapide. La poussée d’eau à la sortie a formé un tourbillon, de sorte que tout matériel léger non tenu pouvait être entrainé par la pression des eaux.

C’est ce qui est arrivée à la babouche de la jeune écolière le jeudi dernier, au moment où celle-ci s’apprêtait à traverser la rivière en furie. La latérite immergée a facilité la glissade de la petite qui s’est trouvée bloquée dans la partie du tourbillon, alors qu’elle voulait également rattraper sa chaussure qui allait en dérive. Ce sont ses cris de détresse qui ont attiré l’attention de sa mère, venue la chercher à l’école. C’est elle qui plongera dans les eaux pour sauver sa fille de la noyade, alors que cette dernière était presque entièrement immergée. Son cousin, lui, a rattrapé la chaussure qui s’est finalement coincée contre une broussaille.

Informés de la situation le lendemain, le directeur de l’école Pierre Ngamba, les enseignants et quelques volontaires, munis des pelles, pioches et machettes, ont entrepris de déboucher la buse. Ce qui a abouti à l’assèchement des eaux sur la route. Mais c’était sans compter le retour d’une autre grande pluie le jour suivant. Une averse qui détruira le travail initié la veille par les bénévoles. 

Il revient maintenant aux auxiliaires de commandement de relayer l’information auprès des autorités compétentes afin que les services des Travaux publics (TP) s’y penchent, pour une solution rapide.  Les ponts en matériaux durables et les routes ensoleillées et rechargées figurent toujours parmi les doléances des habitants de l’arrière-pays à l’endroit des hommes politiques et du gouvernement. Mieux, il ne faut pas attendre qu’un enfant se noie d’abord sur ce pont de la rivière Koundi  pour qu’une solution définitive soit trouvée,  a clamé un parent d’élève vexé par le retour des eaux sur la voie.

USN/JPM

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