ActualitéMonde

Expulsion de 7 responsables onusiens en Ethiopie : une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU ce mercredi

0
Le drapeau de l'ONU, au siège de l'Organisation à New York en septembre 2019 (AFP).

Cette réunion d’urgence est consacrée à l’expulsion par les autorités Ethiopiennes des sept hauts fonctionnaires des Nations Unies et à la situation humanitaire dans la province du Tigré, dans le Nord du pays.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tient ce mercredi une réunion d’urgence, la deuxième en moins d’une semaine sur l’expulsion récente de sept responsables onusiens d’Ethiopie, une décision qui a provoqué un choc au Conseil de sécurité où des diplomates craignent la création d’un précédent pour d’autres théâtres de conflit.

L’Ethiopie, dont les explications sont très attendues, participera à cette session extraordinaire prévue à 19H00 GMT, qui sera publique et verra la participation du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui s’est dit choquer à la suite de l’expulsion des humanitaires onusiens.

Dans une lettre au Conseil de sécurité datée du 1er octobre et obtenue par l’Agence France Presse, le chef de l’ONU souligne en évoquant l’expulsion des sept fonctionnaires de l’Unicef, du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme et du département des Affaires humanitaires, que « le conflit en Éthiopie et la crise humanitaire et des droits humains qui l’accompagne devient incontrôlable« .   « Au moins 5,2 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire au Tigré« , ajoute-t-il, en évoquant le risque d’une déstabilisation de l’Ethiopie et de l’ensemble de la région.

Vendredi dernier, le Conseil de sécurité avait tenu une première réunion à huis clos en urgence sur l’expulsion par l’Ethiopie de sept responsables d’agences de l’ONU, accusés d' »ingérence dans les affaires intérieures » de ce pays et de manipulation politique de l’aide humanitaire.

L’Organisation considère que déclarer ces fonctionnaires onusiens « persona non grata » est illégal car contraire à plusieurs articles de la Charte des Nations unies. Elle s’est plainte auprès de l’Ethiopie, en soulignant dans une lettre de ses services juridiques, consultée par l’AFP, l’absence « de toute information sur une conduite incompatible avec leur travail en Ethiopie« .

Les six pays qui ont demandé une nouvelle réunion mercredi du Conseil de sécurité sont les Etats-Unis, l’Irlande, l’Estonie, la Norvège, le Royaume-Uni et la France. Selon des diplomates cités par l’AFP, Vendredi, le Conseil n’avait pu se mettre d’accord sur une déclaration du Conseil proposée par l’Irlande, la Russie et la Chine qui s’y opposent en multipliant pour Moscou les interrogations sur le rôle exact joué par les sept responsables onusiens expulsés.

Ce qui signifie que la décision éthiopienne n’est pas condamnée par tous les membres du conseil de sécurité de l’ONU dont les décisions sont vivement attendues.

Valerie EZEME MBO

Olam Palm Gabon fournit des médicaments au dépôt pharmaceutique de Mboukou

Article précédent

L’Opposant Barro Chambrier face à la presse ce jeudi

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualité