Économie

Exploitation de la dolomie par Comilog : Vincent de Paul Massassa entendu à l’Assemblée nationale

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Le ministre des Mines a défendu la bonne exploitation de la dolomite devant les députés.

Le ministre des Mines, Vincent de Paul Massassa, a été auditionné le 25 mai dernier à l’Assemblée nationale sur  l’exploitation du gisement de Dolomie par Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) à Lastourville, dans la province de l’Ogooué-Lolo.

Le ministre des Mines, défendant la bonne exploitation du gisement de la dolomie devant les députés.

A la demande du député du 3ème siège de la Lolo-Bouenguidi, Barnabé Indoumou Mamboungou, le ministre en charge des Mines, Vincent de Paul Massassa, a apporté des éclaircissements sur les questions liées, entre autres, aux  modalités d’exploitation du gisement de dolomie par Comilog, et sur l’apport de cette activité dans la ville et le budget de l’Etat.

Sur les modalités d’exploitation des carrières qui sembleraient être à la « sauvette« , le ministre a rassuré, d’entrée de jeu, que les dossiers de demande d’attribution des autorisations ou permis d’exploitation des carrières sont instruits conformément à la loi en vigueur.

« C’est l’occasion pour nous d’insister sur le fait que toute instruction des dossiers par l’administration en charge des mines se fait dans le strict respect de la loi régissant ce secteur« . Par conséquent, « l’exploitation du gisement de dolomie de Lastourville est connue des autorités centrales, locales et des populations environnantes du site d’exploitation« , a-t-il fait savoir.

Concernant la part contributive de la dolomie au budget général de l’Etat, le premier responsable de l’administration des Mines a indiqué que les recettes de la dolomie contribuent à hauteur de 20% des montants payés par la Comilog au titre de l’acquittement de la taxe d’extraction, d’une part, et de 75% des montants réglés au titre de l’acquittement de la redevance superficiaire par le titulaire de l’autorisation, d’autre part.

« Il est également important de préciser que lors de l’attribution de l’autorisation temporaire d’exploiter une carrière et de son renouvellement sous la loi n°017/2014 du 30 janvier 2015 portant réglementation du secteur minier en République gabonaise, le titulaire de l’autorisation s’acquitte des droits fixes, respectivement de deux millions cinq-cents mille (2 500 000) francs CFA pour l’attribution et trois millions (3 000 000) de francs CFA pour le renouvellement.  Le prochain renouvellement se fera sous la loi n°37/2018 du 11 juin 2019 portant règlementation du secteur minier en République gabonaise. Ce montant s’élèvera à cinq millions (5 000 000) de francs CFA« , a-t-il indiqué.

S’agissant de la part revenant aux collectivités locales, Vincent de Paul Massassa a révélé que celles-ci perçoivent 60% de la taxe d’extraction. 15% de cette taxe est également affectée au fonds de développement des communautés locales. Aussi, 20% de la redevance superficiaire et 20% des droits fixes sont encore affectés au fonds de développement des communautés locales.

Bien que titulaire de l’autorisation d’exploitation temporaire de la carrière de la dolomie, la Comilog qui sous-traite l’exploitation de ladite carrière avec l’entreprise Socoba, utiliserait la dolomie comme intrant pour la production du silico-manganèse utilisé dans la fabrication des alliages. Le silico-manganèse étant produit pour la satisfaction des besoins internes de la Comilog. La dolomie produite n’est donc pas destinée à la commercialisation,encore moins exportée ou importée, selon le  ministre.

Florine Angue

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