Économie

Entretien routier : les travaux de l’axe Okondja-Makokou arrêtés pour la deuxième fois

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Les travaux d'entretien routier lancés sur l'axe Okondja-Makokou par le ministère des Travaux publics, via une PME, dans le département de la Sébé-Brikolo (Sud-est) connaissent un deuxième arrêt brusque non justifié provoquant ainsi la grogne des autorités locales et des populations. 

Entrepris il y a de cela plusieurs mois, les travaux d'aménagement routier sur l'axe Okondja-Makokou, dont le but était de rendre la circulation plus fluide, sont en arrêt depuis déjà plusieurs jours pour la deuxième fois.

«Je viens manifester mon mécontentement et surtout ma désolation quant à cet espoir qui une fois de plus tombe à l'eau en constatant le calvaire des populations du canton Mouniandji s'éterniser», a fait savoir le président du Conseil départemental de la Sébé-Brikolo sur sa page Facebook  

Ajoutant que «Je note avec plus ou moins ma satisfaction de voir les populations des cantons Louami, Lelama, Sébé-Brikolo, Sébé-Louri et Lekala circulent aisément aujourd'hui sur des routes ensoleillées, parfois rechargées ou non à la grande satisfaction des populations».

Selon certains employés de la PME, cet arrêt des travaux serait dû au manque de carburant. Actuellement le chef de cette entreprise serait allé, selon eux, à Libreville pour le ravitaillement en carburant. 

«Nous sommes quand même un peu déçus parce que ce carburant une fois sur place ne sert pas seulement aux travaux. Les agents passent le temps à le revendre aux populations. Moi j'ai vu des bidons pleins de carburant dans ma plantation enfuis dans l'herbe. Et comment voulez-vous que l'on termine les travaux dans ces conditions», s’est plaint un usager qui a requis l’anonymat.

A cause du mauvais état de la route, les habitants du canton Mouniandji pour se rendre à Okondja, le chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo, sont parfois obligés d’attendre cinq jours pour avoir un véhicule, surtout en cette période pluvieuse. 

La route Okondja-Makokou, qui relie les provinces de l’Ogooué-Ivindo et le Haut-Ogooué est actuellement dans un piteux état, après les travaux non achevés de la PME adjudicataire du marché, et rendent la circulation difficile. Vivement que les autorités se penchent véritablement sur ce dossier, pour le bien des populations et des usagers de cet axe qui facilite le transport de marchandises. 

Tania Lewoussi

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