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Ce sont 21 candidats issus de la 37ème promotion du cycle moyen et de la 10ème promotion du cycle secondaire de l’École Nationale d’arts et de manufacture (Enam) qui ont affronté ce vendredi 15 octobre 2021, à Libreville, les jurys pour leurs soutenances de fin de cycles. L’événement a eu lieu dans les locaux de cette école d’utilité publique.
Selon le directeur général de l’Enam, Rano Michel Nguema, la cuvée de la 37è promotion du cycle moyen et celle de la 10ème promotion du supérieur comporte 10 impétrants au département Art du spectacle, qui englobe entre autres le théâtre et la musique.
Quant au département ciramique, il y avait 4 candidats en architecture intérieure, 2 en art graphique et enfin 1 seul en sculpture. Il y avait au total 5 filières cette année. Et comme d’habitude, le choix des thèmes s’est fait selon des impétrants, avec l’assistance des directeurs des travaux.
Pour Rano Michel Nguema, ces thèmes représentent « notre propre culture, parce que c’est à l’Enam qu’on forme les étudiants dans le domaine de la culture ». Il a expliqué que cette année par exemple, l’un des thèmes est le »Kindou ». Entendez, une femme qui a mis au monde les jumeaux en langues vernaculaires.
« (…)On nous montre comment ça se passe, les manifestations sur le plan culturel après la naissance des enfants. Il y aurait plusieurs autres choses de la colonisation qui auraient des effets néfastes dans la société africaine en général et au Gabon en particulier« , a-t-il souligné.
Aussi le directeur général de l’Énam pense-t-il que d’ici quelques années, le pays parviendra à ce qu’il a appelé une société unique. « C’est à dire en théâtre par exemple, il y a des thèmes qui se ressemblent que l’on soit du sud ou du nord. Ce sont les mêmes chansons, ils chantent de la même manière« , a-t-il dit.
Dans ce sens, il a estimé que l’Enam peut se présenter comme une sorte d’incubateur, parce que c’est là-bas que sont formés les acteurs de la culture.
Wan
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