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Election à la CAF: Me Augustin Senghor plaide pour un football africain plus attrayant et performant

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L’actuel président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, candidat à la prochaine élection à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf), a récemment lancé sa campagne axée principalement sur «l’attractivité et la performance du football africain». 

La seule évocation de son patronyme suffit à imaginer tout rapprochement familial avec un illustre président africain. Détrompez-vous, il n’en est rien. Et si l’un a été président de la République du Sénégal (1960-1980), Léopold Sédar Senghor, l’autre cependant envisage l’être au niveau de la plus puissante entité sportive sur le continent, notamment la Confédération africaine de football (Caf). Entité plongée depuis longtemps dans une sorte de crise latente depuis l’éviction du Malgache, Ahmad Ahmad, suspendu pour cinq ans par la chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la Fédération internationale de football et associations (Fifa), pour détournement de fonds.

Une situation quasi inédite qui a naturellement donné lieu à de profonds bouleversements au sein même de l’institution en plus d’avoir réveillé des ambitions auprès de certaines têtes pensantes au niveau du Comité exécutif de la Caf. Comme c’est le cas depuis quelques temps, en ce qui concerne Me Augustin Senghor, actuel président de la FSF. Lequel a légitimé sa candidature en raison d’un contexte et une atmosphère particulièrement très difficiles au terme d’un constat très amer, débouchant d’une crise tant structurelle qu’institutionnelle. 

C’est donc fort de cette autopsie que ce personnage à multiples casquettes a décidé de s’investir pleinement dans le sport et personnellement pour sortir «le football africain de l’ornière dans laquelle il se retrouve une fois élu», a-t-il promis.

Pour y arriver, le natif de la très célèbre île de Gorée, située au large des côtes du Sénégal, entend s’appuyer sur quatre axes de priorités d’actions et onze engagements phares. Allant de la bonne gouvernance exécutive, administrative, au développement des compétitions de football de base en passant par une gestion transparente et efficace des questions financières. 

Cela devra se traduire en acte par la mise sur pied des reformes visant à restructurer le mode de fonctionnement du Comité exécutif, accélérer le processus de la professionnalisation des clubs de football à l’échelle continentale, et mettre fin aux contentieux commerciaux en cours opposant la Caf à d’autres organisations de régularisation de la concurrence et aussi aux partenaires marketing entre autres. Car, pour le candidat qui se dit réformateur et suffisamment expérimenté, «l’heure est venue de passer de l’image d’une confédération à problèmes à une confédération qui gagne», d’autant plus qu’il estime que: «C’est à nous tous, sans exclusive, de bâtir cette institution forte, crédible, attrayante et performante qu’est la Caf».

Fusher Edzang

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