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Malgré la menace de radiation brandie contre eux par le ministère de tutelle, les enseignants membres de la coalition Sena/Conasysed ont décidé de maintenir leur mouvement de grève lancé le 27 septembre 2021.
La décision de poursuivre la grève à été réaffirmée au sortir d’un point presse tenu ce jour au siège du Syndicat nationale de l’Éducation (Sena) à Libreville. La déclaration a été lue par le secrétaire général du Sena, Fridolin Mve Messa, devant une forêt de micros.
Cette sortie intervenait au lendemain de la déclaration du conseiller technique du ministère de l’Éducation nationale. Déclaration au cours de laquelle il qualifiait la grève de « politique », en plus d’annoncer une série de sanctions contre les enseignants grévistes.
En ce qui concerne les situations administratives, le porte-parole de la coalition Sena/Conasysed n’est pas allé du dos de la cuillère en déplorant le fait qu’à l’école normale supérieure (ENS), entre 2018-2019, seuls 104 dossiers sur 687 ont été traités. Il en resterait donc 583. Dans la même période, à l’Enset, 50 dossiers ont été traités sur 55 dossiers, il en reste 5. Toujours pour ce qui est de l’ENS 2016/2017, sur 102 dossiers, 8 dossiers ont été traités, il en reste 94 en attente, a expliqué le leader syndical.
« Contrairement aux 390 dossiers non traités annoncés par le conseiller du ministre, il reste en réalité 682 dossiers en attente, sans compter ceux des promotions 2015 et 2020″, a déclaré Fridolin Mve Messa.
Par ailleurs, la coalition syndicale, déterminée à aller au bout de sa logique, entend saisir les instances juridiques en portant plainte contre le secrétaire général ministère de l’Education nationale, Théodore Koumba, et bien d’autres responsables, pour détention illégale des bons des caisses de enseignants grévistes.
Wan
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