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Économie sociale et solidaire : vers une structuration du secteur

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Libreville, 21 mars 2023 (AGP)-Le ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises (PME), chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale, Yves Fernand Manfoumbi, a procédé ce mardi 21 mars à Libreville, au lancement de l’atelier dédié à la structuration des organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) au Gabon.

Organisé par la Direction générale de l’économie sociale et solidaire (DGESS), sous le thème «l’Entrepreneuriat social en Or », cet atelier prévoit une série de formations sur trois semaines. L’objectif étant de permettre aux différentes entreprises relevant de l’économie sociale et solidaire (ESS) de disposer d’outils nécessaires à la gestion d’entreprise. Le but de cette initiative est de s’assurer de la pérennité de leurs actions, avec la perspective de se muer en entreprises collective, associative, coopérative, mutuelles ou fondations.

A l’ouverture des travaux, Yves Fernand Manfoumbi a rappelé « le rôle du secteur privé en tant que principal source de croissance économique et de création d’emplois. En plus d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat et aux entreprises durables, en particulier les micros, petites et moyennes entreprises. Mais aussi, les économies sociales et solidaires, susceptibles de générer du travail décent, de parvenir au plein emploi productif, et d’améliorer le niveau de vie de tous ».

Un aperçu des officiels, dont le ministre Yves Fernand Manfoumbi (3eme par la gauche).

Selon la directrice générale de l’Économie sociale, Diane Gwladys Mbadinga Bimboudza, une équipe accompagnera durant trois semaines, les entreprises dans leur structuration, en abordant conjointement les volets financiers, organisationnels et juridiques. « Le cap est fixé pour permettre à ce secteur de connaître son essor, à travers une meilleure organisation des chaînes de solidarité, et contribuer de manière substantielle au Produit intérieur brut (PIB). De banaliser la voie à l’éssor et à la multiplication des petites et moyennes entreprises opérationnelles, rentables et responsables », a-t-elle soutenu.

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) au Gabon, Eric Voli Bi, a indiqué l’approche de l’organisation onusienne visant à stimuler les jeunes et les femmes en tant qu’acteurs du changement. C’est-à-dire, à les considérer non seulement comme les bénéficiaires, mais aussi, les acteurs actifs dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques.

« Les missions de l’UNESCO sont entre autres de formaliser, professionnaliser les bénéficiaires, de même que leur inculquer les principes de gestion démocratique et sociale dans les projets à utilité collective, et la non lucrativité individuelle », a-t-il expliqué.

RNA/VDM/HUN/FE/AGP

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