Économie

Economie sociale et solidaire : les acteurs formés sur la structuration juridique des activités

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Les participants à l'atelier sur la structuration juridique.

Libreville, 30 Mars 2023 (AGP) – Les participants de l’ateliers de formation sur l’économie sociale et solidaire, ouvert le 21 mars dernier à Libreville par le ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises, chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale, Yves Fernand Manfoumbi, ont été édifiés, le 28 mars écoulé, sur la structuration juridique des filières.

La structuration juridique des activités et la vulgarisation du concept associatif (organisation interprofessionnelle), fait partie des sous-thématiques abordées mardi dernier, dans le cadre de l’atelier de formation sur l’économie sociale et solidaire.

Selon le formateur, Evrard Marc Antoine Ndong Nze, l’objectif est de faire comprendre aux participants, la nécessité de se structurer autour de leurs activités. Ceci, conformément à la loi n°35/62 du 10 décembre 1962 relative aux mouvements associatifs et organisations interprofessionnelles. Ce qui devrait permettre aux acteurs de s’intégrer dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.

Cet atelier a également permis aux participants de pouvoir distinguer les coopératives aux associations, les ONGs et les mutuelles. Mais aussi, de leur présenter la procédure pour se constituer juridiquement. «Il faut établir des statuts, produire le règlement intérieur en trois exemplaires, les déposer au ministère de l’intérieur, afin de bénéficier après trois mois d’un récépissé provisoire…», a expliqué Évrard Marc Antoine Ndong Nze.

Pour le formateur, le but est de structurer les acteurs de l’économie sociale par filière. Étant donné qu’il n’y a pas encore de loi qui encadre les organisations interprofessionnelles (OIP). En attendant un décret qui va consacrer la naissance des OIP par filière, c’est la loi n°35/62 du 10 décembre 1962 qui est autorisée.

Les participants, quant à eux, disent rencontrer des difficultés dans l’exercice de leur activité. Mais au sortir de cette formation, ils ont pu avoir des rudiments pour contourner ces obstacles. C’est le cas de Boris Efoua Aba’a, un agriculteur.

«Dans mon activité d’élevage des porcs, je rencontre des difficultés au niveau de l’achat des aliments, la gestion du personnel, les financements. Mais au sortir de cette formation, j’ai appris beaucoup de choses qui me permettront de mieux gérer mon activité d’élevage de viande de porcine», a-t-il fait savoir.

RNA/HUN/FSS

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