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Economie familiale et sociale: la nécessité de repenser la discipline

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La première édition du colloque sur l’économie familiale et sociale, organisée du 28 février au 1er mars écoulé à l’Institut pédagogique national (IPN) à Akanda, au Nord de Libreville, par les enseignants chercheurs de l’Ecole normale supérieure (ENS), a accouché entre autres recommandation, de repenser cette discipline en vue d’améliorer les enseignements.

Deux jours ont suffi aux enseignants de l’économie familiale et sociale (EFS), d’échanger avec les experts de la discipline sur les difficultés vécues au quotidien dans les différents établissements, en vue d’améliorer leurs enseignements.

«L’économie familiales et sociale est une discipline naissante et riche. Il faut plutôt pendre le côté riche pour en faire une discipline qu’il faut reconstruire, parce que la discipline donne les orientations qui visent à développer les attitudes pour faire changer la vie des citoyens. Pour mieux pratiquer l’économie familiale et sociale, il faut un peu plus d’animation dans les cours que nous donnons à nos élèves, il faut être inventif, il faut aussi imaginer les outils plus opérationnels avec les élevés», a fait savoir le directeur général de l’Institut pédagogique national (IPN), Dr Adrien Makaya lors de son allocution.

Ce dernier estime que, «il est aussi bien de commencer les cours d’économie familiale et sociale depuis l’école primaire, pour qu’il ait véritablement un continuum. L’IPN est en train de réfléchir sur la redéfinition des filières», a-t-il indiqué.

Sur ce point, le Dr Pélagie Mouyivou Bongo enseignants à l’ENS, n’a pas manqué de donner des orientations et les perspectives pour mieux faire connaître la discipline au Gabon. «Il faut former des enseignants de l’économie familiales et sociale, de sorte qu’il y ait une franche collaboration entre l’IPN et l’ENS dans l’organisation des formations. Mais aussi, renforcer les compétences des enseignants, notamment à travers l’acquisition des équipements et des manuelles didactiques. Il faut également penser à l’autonomisation de la discipline et les stratégies de valorisation de la progression en recrutant la gente masculine», a-t-elle souligné.

Cette rencontre a enregistré la participation de plus de 50 enseignants de la discipline et des conseillers pédagogiques. Des échanges débouchant sur des perspectives, ont permis aux enseignants de l’EFS d’être mieux outillés non seulement sur les connaissances théoriques, mais aussi, sur des innovations relatives aux cours dispensés aux élèves pour mieux vendre cette discipline peu connue.

Co-organisé par l’Institut pédagogique national (IPN), l’Ecole Normale Supérieure (ENS) et son Laboratoire de recherche en économie et développement (LARED), la clôture de cette première édition du colloque de l’économie familiale et sociale (EFS) a été rehaussée par la présence du représentant du ministre de l’Education nationale.

RNA/AGP

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