Monde

Diaspora/ Canada/ Leatitia Mapaga : « Je souhaite prêter main forte à l’Etat »  

0
Leatitia Mapaga.

LIBREVILLE, 10 novembre (AGP)-Canadienne d’origine gabonaise résidant à Ottawa, Laetitia Mapaga est entrepreneure, présidente de la  Fondation  Francis CJ, et membre d’associations telles que  les Femmes actives du Gabon, Empruntes féminines et Mouetse. Dans un entretien accordé à l’AGP, elle parle de son engagement et de ses aspirations à œuvrer à prêter main forte à l’État gabonais.

 AGP : Vous êtes entrepreneure, et Présidente de  la Fondation Francis CJ. En vous  présentant  aux lecteurs de Gabon Matin, parlez- nous de votre fondation.

 Je suis Laetitia Mapaga, 43 ans, agent Ressources humaines  pour le Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Outaouais (CISSSO). Entrepreneure, et présidente de la fondation Francis CJ, créée en avril 2022, qui compte actuellement 6 membres. Notre Fondation, porte le nom de mon défunt père Francis Mapaga, ainsi que mes deux enfants  Chloé  et Jesson.   La Fondation Francis Mapaga CJ, dont le siège se trouve à Ottawa,  est une plateforme  qui a pour missions de  contribuer à l’amélioration de la santé et du  bien-être des personnes âgées en situation de vulnérabilité, d’améliorer les conditions des jeunes filles en Afrique, en les incitant à poursuivre leurs études et leurs donner des opportunités d’autonomisation. De plus, nous voyageons à travers l’Afrique  afin d’apporter du soutien aux personnes vulnérables.    En termes d’actions, nous avons fait des dons de matériel informatique à la mairie de Moabi au Gabon, ainsi que dans un orphelinat où nous y  avons organisé un noël communautaire en décembre 2022.  Nous étions également  récemment en Côte d’Ivoire avec la Fondation sœur « Glory Impact Group »  pour une mission humanitaire.

  En tant qu’entrepreneure et responsable d’une Fondation quelles sont les difficultés que vous rencontrées dans votre champ d’actions ?

La philanthropie n’étant pas encore bien ancrée dans nos mœurs, malgré l’intérêt porté au projet que notre Fondation avait présenté aux autorités du pays, il demeure lent à l’adhésion. L’effort collectif financier qui encadre le volet humanitaire surtout depuis le Canada est très onéreux. La Fondation est toute jeune,  elle a besoin de Fondations sœurs et partenaires qui pourraient la soutenir et l’introduire dans le monde de la philanthropie. Aussi, étant membre de la diaspora gabonaise du Canada, il n’est pas facile de fédérer les autorités locales. Elle n’existe officiellement que depuis peu, alors il est assez compliqué de faire en sorte que ces dernières nous fassent confiance.

 En tant que gabonaise, quel profit votre pays tire t- il de vos activités ? Et, quels sont vos projets à venir ?

Une visibilité à l’international. En effet, un voyage humanitaire emmène des personnes étrangères à venir visiter notre beau Pays le Gabon. Nous comptons y faire adhérer des canadiens, voire même d’autres ressortissants de la sous- région. Comme projet d’avenir, je compte me mettre à la disposition de mon Pays d’origine en posant des actions afin de prêter main forte à l’État.

 Propos recueillis par Dominique Tsanga

 

Valerie EZEME MBO

Ghana : une gabonaise créatrice de sacs et accessoires à base de perles

Article précédent

Journées de l’industriel : le Gabon veut booster le développement de son industrie

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Monde