Société & Culture

Déflatés de l’hôtel Héliconia d’Angondjé : vers la fin du calvaire ?

0

Licenciés depuis juillet 2017, les ex-employés de l’hôtel Héliconia d’Angondjé sont toujours en attente du paiement de leurs droits légaux. Mais depuis peu, les choses semblent aller bon train, quant à l’avancement de leur dossier. C’est au cours d’une assemblée générale qu’ont tenu ces derniers le week-end dernier qu’il a été confirmé que leur dossier était désormais au Trésor public pour règlement définitif. Ce qui laisse croire à une fin prochaine du calvaire pour ces compatriotes.

C’est en présence du Secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), Wenceslas Mba Nguema, regroupement dont les ex-employés des hôtels Héliconia sont membres, que s’est tenue, le week-end écoulé, une assemblée générale desdits agents déflatés.

Cette rencontre avait pour objectif d’édifier les uns et les autres sur les dernières informations concernant les avancées de leurs dossiers, quant à la liquidation définitive de leurs droits légaux. Selon les dires d’un des représentants du personnel, Tery Ulrich Ivendagontina, les choses ont mis du temps parce qu’il manquait des signatures. Et la dernière signature a été apposée début septembre, par le ministre actuel du Tourisme. Ainsi, la partie administrative et technique étant achevée, sachant que le ministre de l’Economie a donné son accord pour que le processus aboutisse, le dossier a été transféré aux Finances. Tout ceci, il faut le dire, a été possible suite au déplacement, en août dernier, au ministère de l’Economie qui n’a pas été vain.

En effet, les différents courriers adressés çà et là, notamment à l’ancien Coordinateur général des Affaires présidentielle, en la personne de Noureddine Bongo Valentin, ont favorisé un certain nombre de choses qui ont considérablement fait bouger les lignes.

« Cette nouvelle est d’autant plus réjouissante que rassurante. Car, qui dit Trésor public dit règlement. Qui dit règlement dit paiement et qui dit paiement dit liquidation de nos droits. Il était donc important, à travers cette rencontre, de rassurer les uns et les autres sur le chemin parcouru, pour aboutir à ce stade. Maintenant que nous avons la confirmation que le dossier est au Trésor, nous allons nous rapprocher des responsables pour la suite. Car, il faut que ceux-ci sachent que nous existons et que nous sommes en droit de réclamer ce qui nous est dû« , a dit ce responsable du personnel.

Et de préciser que n’ayant pas encore vu le bout du tunnel, ces nouvelles données apportent une lueur d’espoir aux pères et mères de familles qu’ils sont, et qui depuis de nombreuses années, broient du noir au quotidien. Notons que deux agents, pour l’heure, sont décédés sans avoir perçu leur droit, suite à la précarité à laquelle ils faisaient face, comme l’a relevé Lionel Ekouaghé : « ce dossier a tellement traîné que des collègues sont morts. Donc, maintenant que c’est au Trésor, notre souhait est que les autorités fassent tout pour nous satisfaire, afin que le paiement se fasse dans les plus brefs délais. Car nous sommes fatigués de vivre toutes les difficultés auxquelles nous faisons fassent depuis plus de 4 ans. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, c’est vrai que c’est au Trésor, mais nous ne savons pas quand nous serons payés. Notre ardoise n’avoisine pas le milliard, puisqu’il ne s’agit que de 350 millions à régler. Alors qu’on nous paye ! », a-t-il indiqué.

D’après un autre déflaté, lors d’une rencontre avec le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et le conseiller Mboumba Mackanga, des assurances avaient été données que le paiement effectif de ces droits légaux est prévu avant la fin de l’année 2021, plus précisément courant de la deuxième quinzaine du mois de novembre. Vivement que ces derniers trouvent satisfaction à cette période.

Ariane Nadia MPENGA

Les femmes de médias outillées pour un meilleur rendement

Article précédent

Le préfet de la Douigny booste élèves et enseignants du lycée de Moabi

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *