Covid-19: Reprise des cours dans l’Enseignement supérieur: Les contributions du secteur privé attendues

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean De Dieu Moukagni Iwangou, a échangé, ce vendredi à Essassa à 23 kilomètres de Libreville sur la nationale 1, avec quelques responsables d’établissements d’enseignement privé du supérieur, pour débattre des modalités d’une reprise des cours. 

Après les consultations entamées les 26 et 27 mai derniers à Libreville, entre les huit responsables d’établissements d’enseignement privés supérieurs, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est rendu ce vendredi 19 juin, à Essassa, à 23 kilomètres de Libreville, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, pour poursuivre, dans une «démarche consensuelle», les échanges relatifs à la reprise des cours dans l’enseignement supérieur privé,. Les cours avaient été interrompus à la mi-mars de l’année en cours, à cause de la crise sanitaire mondiale actuelle, due à la propagation de la maladie à coronavirus.

Pendant près de trois heures, les assises qui ont eu lieu dans les locaux de l’Université Internationale de Libreville (UIL), située dans l’enceinte du Complexe Scolaire et académique Berthe & Jean, ont permis à la tutelle et les quatre-vingt-sept (87) responsables et/ou fondateurs et promoteurs d’établissements supérieurs privés, d’amorcer la réflexion, sur les bases communes et salutaires entre les deux parties, pour un retour des apprenants dans les établissements supérieurs au Gabon.

Et pour se faire, chaque intervenant a pu édifier l’assistance sur ce qui est fait de manière spécifique dans son établissement. En ce qui concerne, par exemple le e-learning ou la notion d’enseignement à distance, désormais incontournable. Ces responsables d’établissements n’ont pas manqué de rappeler au membre du gouvernement les difficultés rencontrées dans la mise en place de différentes plateformes qui facilitent ce mode d’enseignement.

La réflexion se poursuit, sur les orientations du ministre de l’Enseignement supérieur et ses collaborateurs, qui attendent dans les délais raisonnables, les contributions de l’enseignement supérieur privé. Tout en tenant compte, désormais de mettre ensemble, le virtuel et le présentiel, dans notre système d’enseignement. D’où l’engagement mutuel à améliorer toutes ces étapes, et mieux se préparer à ce type d’enseignement.

Pour la reprise effective envisagée dans les salles de classe, il est impérieux que l’on s’accorde sur la mise en place d’un protocole sanitaire efficace au sein de chaque entité du supérieur, publique ou privée. Protocole sanitaire à soumettre aux experts du Copil, par l’entremise du ministère de l’Enseignement supérieur.

Jean OSSIE OTOUNGA