Société & Culture

Couvre-feu: Rond-point des charbonnages théâtre de bagarres entre automobilistes 

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L’heure du couvre ramenée de 18h à 5h du matin pousse de nombreuses personnes à se précipiter dans le but de regagner au plus vite leurs domiciles. Depuis samedi, sous l’échangeur des charbonnages des automobilistes très en colère se bagarrent entre eux pour refus de priorité pour bon nombre d’entre eux. 

Les populations assistent depuis samedi, date de l'annonce du début du couvre-feu à 18h, à une série de bagarres entre automobilistes visiblement pressés de rentrer chez eux. En effet, depuis cette date, deux bagarres ont eu lieu au même endroit et pratiquement à la même heure. Ces faits se déroulent aux alentours de 16h, heure à laquelle de nombreux librevillois se précipitent à rentrer chez eux, au risque de se faire embarquer par les forces de l’ordre une fois l’heure du début du couvre-feu arrivée. 

A l’origine de ces rixes, le manque de vigilance, la question de priorité, et surtout la course à la montre où regagner son domicile devient une priorité voire une préoccupation. La psychose du couvre-feu gagne les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. On peut lire la colère et le ras-le-bol chez ces personnes se livrant en spectacle pour un problème de priorité qui est le quotidien des automobilistes.

 

La mesure gouvernementale du début du couvre-feu à 18h occasionne d’énormes inconvénients au sein des populations. Tout le monde, ou du moins ceux qui ne sont pas détenteurs de laissez-passer, se bousculent pour rentrer chez eux avant le début du couvre-feu. Conséquence, les bouchons sont visibles partout. 

Faute de transport, les élèves, avec l’arrêt des cours à 15 heures, sont obligés de marcher des kilomètres à pied pour regagner leurs domiciles. Ce lundi 15 février, les élèves du lycée d’État ont dû parcourir plusieurs kilomètres de leur établissement jusqu’à l’échangeur des charbonnages. Les plus chanceux empruntaient des pick-up en direction de la commune d'Akanda. 

Les mesures d’accompagnement sont attendues afin de résoudre ces problèmes qui ne laissent pas les populations indifférentes. Si le gouvernement pouvait faire recours aux mêmes mesures d’accompagnement comme lors du premier confinement du Grand Libreville, cela ferait un peu du bien à la population victime des conséquences de ces mesures restrictives liées à la pandémie du Covid-19.

Marielle Ilambouandzi
 

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