Économie

Corruption : signature d’un accord entre la BAD et les autorités anti-corruption d’Afrique

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Le président de la CNLCEI et du RINAC Nestor Mbou lors de la rencontre d'Abidjan.

Libreville, 17 Oct. (AGP) – Un accord entre le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et les autorités anti-corruption d’Afrique, a été signé lors de l’atelier régional des institutions nationales de lutte contre la corruption, organisé du 27 au 28 septembre à Abidjan en Côte d’Ivoire, en présence du Président de la Commission gabonaise de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, indique un rapport de la commission parvenu à l’AGP ce lundi.

L’atelier régional des institutions africaines de lutte contre la corruption, auquel prenait part le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, en sa qualité de président du Réseau des institutions nationales anti-corruption d’Afrique centrale (RINAC), s’est achevé par une signature d’accord entre le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et l’association des Autorités anti-corruption d’Afrique (AAACA).

Les objectifs dudit accord sont, entre autres, de renforcer l’alliance stratégique des programmes et la collaboration entre le Groupe de la BAD, par le biais du bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption et l’AAACA, de délibérer sur divers domaines de partenariats communs et mutuellement bénéfiques. Ce protocole d’accord permet ainsi, de formaliser les relations entre la BAD et les autorités anti-corruption d’Afrique, souligne le rapport de la CNLCEI.

La rencontre d’Abidjan a également permis aux institutions africaines de lutte contre la corruption de formuler quelques propositions. Notamment, établir un Centre africain de recherches et d’études sur la lutte contre la corruption (CAREC), renforcer les capacités de l’AAACA en matière de lutte contre la corruption en Afrique, afin de lui permettre de fournir un meilleur soutien aux associations régionales, y compris un soutien financier et technique, explorer les domaines d’intérêt commun dans la lutte contre la corruption parmi les partenaires et les parties prenantes grâce à une coopération renforcée en matière de sensibilisation et de renforcement des capacités.

De même, il est question d’améliorer le partage d’informations et d’expériences entre les parties prenantes, d’examiner les politiques, les règles et les lois en ce qui concerne la lutte contre la corruption dans les régions respectives, et travailler à l’harmonisation, ainsi que de tirer parti et renforcer les outils et systèmes informatiques pour lutter contre la corruption à l’époque contemporaine.

Cette mission a démontré le leadership de la CNLCEI au sein du RINAC. D’où, le président en exercice du réseau sous régional préconise d’entériner les textes fondateurs amendés du RINAC, adoptés sous réserve d’amendements lors de la déclaration de Libreville en Octobre 2015.

«Le RINAC s’est résolu à coaliser toutes ses forces pour combattre la corruption et les infractions assimilées dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC)», a soutenu Nestor Mbou.

En marge des travaux, et dans le cadre des échanges bilatéraux, le souhait d’un projet de coopération entre l’Autorité Administrative de Contrôle d’Egypte et la CNLCEI a été émis.

HUN/FSS

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