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COPAC : des leaders d’associations formés contre les violences basées sur le genre et les violences électorales

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Photo de famille après la formation.

Libreville, 17 décembre 2022 (AGP) – Quelques responsables d’associations de femmes et de jeunes ont bénéficié, vendredi, d’un renforcement de capacités sur les violences basées sur le genre et les violences électorales.

L’atelier a été animé par Prospère Djimbi Makosso, évaluateur de politique publique et responsable de l’ONG de lutte contre la corruption OPIM.

Cette activité intervient dans le cadre du projet de «Consolidation de la paix et de la sécurité au Gabon par l’alerte précoce sensible au genre, le renforcement des capacités et la sensibilisation des jeunes et des femmes (CONSOPAX)» ; en collaboration avec l’UNOCA et placé sous la supervision du Comité de pilotage régional de la COPAC.

Selon les organisateurs de la Coordination régionale, au regard des statistiques collectées sur le terrain et l’analyse des publications dans les médias, le constat est celui d’une flambée de violence en milieu scolaire, dans les ménages et dans la rue (vol, viol, agression à l’arme blanche, etc.) perpétrée sur et par des enfants et des adolescents (entre 8 et 16 ans) transformant le Gabon, réputé d’havre de paix, d’hospitalité et de solidarité, en un pays de tensions et de conflits à l’instar des autres pays de la région, a dit Guy Christian Moussavou.

Les responsables d’associations ont été outillés sur les concepts clés de non-violence, de paix et de prévention de conflits avant la présentation du cadre juridique en rapport avec les violences basées sur le genre, notamment le Code de protection de l’enfance, la Loi 006/2021 du 6 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes, le Code Electorale modifié par l’Ordonnance n°00004/PR/2018 du 26 janvier 2018 modifiant, complétant et supprimant certaines dispositions de la Loi n°07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques.

Dans les échanges, les responsables d’associations sont revenus sur les causes structurelles de ces violences, dont des principales seraient la non atteinte des objectifs n°1 et 2 des ODD, à savoir l’élimination de la faim et la réduction de l’extrême pauvreté. Or, le Gabon pays pétrolier, dépend en grande partie des importations des produits alimentaires des autres pays de la région. Ils ont également mis le doigt sur l’éducation, la formation avec la perte des valeurs et des bonnes mœurs et surtout l’impact de la pandémie de Covid-19 qui est venu fragiliser et rendre plus vulnérable les “gabonais déjà économiquement faibles”.

Les travaux de l’atelier se sont achevés sur la mise en place d’une feuille de route pour l’animation des sensibilisations sur la non-violence, la prévention des conflits et la lutte contre les violences faites aux femmes, en milieu scolaire et en milieu communautaire dans les arrondissements de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum.

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