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Coopération UE-CEEAC: d’Ecofac à NaturAfrica

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Le troisième et dernier comité de pilotage du Programme Ecofac 6, dans son volet politique tenu ce lundi 4 juillet à Libreville, a marqué la fin de tous les programmes Ecofac et la naissance d’une nouvelle initiative baptisée NaturAfrica.

Fort de ses 30 ans d’existence célébrés au cours de son 6ème Programme, Ecofac a été remplacé par NaturAfrica. Ce nouveau programme de la coopération entre l’Union européenne et les pays de la zone CEEAC aura la particularité d’aborder la question du développement des zones riveraines aux aires protégées en même temps que la conservation. Aussi a-t-il vocation à cibler les paysages prioritaires écologiques transfrontaliers du Bassin du Congo.

Cette nouvelle initiative suit pleinement les objectifs affichés par l’Union européenne (UE), l’Union africaine (UA), la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) et ses États membres, inscrits dans leurs politiques et stratégies respectives.

C’est une initiative phare du Pacte Vert qui constitue un élément clé du nouvel instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale appelé Global Europe, et étalé sur la période 2021-2027.

Ainsi, les acquis du programme Ecofac devraient permettre de mieux envisager l’avenir en tirant les éléments les plus pertinents qui pourront alimenter le nouveau programme NaturAfrica.

Pour rappel, Ecofac a été financé à hauteur de 80,5 millions d’euros (52 milliards 194 millions 590 mille francs CFA), avec un cofinancement d’environ 17 millions d’euros, soit près de 11 milliards 022 millions 460 mille francs CFA de la part de ses partenaires de mise en œuvre. Le programme a obtenu un total de 30 contrats signés depuis 2017, lesquels touchent 7 pays de la région Afrique centrale. Ceci a requis un engagement politique et une organisation forte de la part de la CEEAC et des Etats concernés, aux côtés de l’Union européenne.

Cette coopération de l’Union européenne a permis non seulement de préserver la biodiversité dans les aires protégées, mais également dans les stratégies, les modèles de gestion et les approches mises en œuvre dans ce secteur, que ce soit en termes de financement durable des aires protégées à travers des partenariats publics privés et de prise en compte de la thématique des droits de l’Homme.

ERAM/AGP-Libreville

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