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Conflit hommes-éléphants : la société civile interpelle l’Etat

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Les acteurs de la société civile ont une fois de plus interpellé le ministre en charge des Eaux et Forêts, Pr Lee White, afin de trouver des solutions concrètes aux dégâts causés par les pachydermes. C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue vendredi écoulé dans un hôtel de Libreville.

Le conflit entre les hommes et les éléphants devient très préoccupant au Gabon. Ces pachydermes ravagent les plantations des paysans, entraînent leur appauvrissement et parfois la mort des individus. C’est dans cette optique que s’est déroulée, vendredi dernier, la conférence de presse des acteurs de la société civile gabonaise.

Pour Léon Mebiame Ossavou, responsable de l’ONG Terre et Communication, cette sortie vise à interpeller l’Etat d’œuvrer à empêcher l’accès des pachydermes aux champs, de contribuer à restaurer le bon rapport homme-éléphant, et de permettre un développement agricole dans les zones rurales, ainsi qu’une subsistance alimentaire plus élevée.

« Nous avons cet échange avec les bailleurs de fonds et l’Etat pour apporter notre contribution dans ce qui est déjà fait par le gouvernement. Et nous voulons apporter une solution constructive pour atténuer la situation du conflit homme-éléphant », a-t-il signifié. Ajoutant : « nous invitons l’Etat à réfléchir sur l’exploitation forestière parce que l’éléphant a son environnement naturel. Si cet environnement est affecté, il va vers un endroit plus paisible qui est le village« .

Pour Aimé Serge Mibambani Ndimba, directeur de la Faune et de la chasse au ministère des Eaux et Forêts, la problématique du conflit homme-éléphant est complexe, et elle doit être abordée dans tous les angles. « C’est ce que l’administration s’attèle à faire aujourd’hui. Vous avez le Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui a fait une première étape, renchérie par la partie technique en allant prendre d’autres informations. Et, pour l’heure, le travail à venir va consister à organiser les assises nationales, au cours desquelles des décisions durables vont être prises pour régler ce conflit« , a-t-il conclu.

RNA

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