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Communication/La HAC et la HACA renforcent leur coopération

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LIBREVILLE,  16 mai (AGP)-Le président de la Haute autorité de la Communication  (HAC) du Gabon, Germain Ngoyo Moussavou, et la présidente la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du Royaume du Maroc, Latifa Akharbach, ont signé une convention-cadre ce mardi 16 mai à Libreville, laquelle vient renforcer le partenariat entre les deux entités. 

À travers cette convention qui dispose de six articles, la HAC et la HACA conviennent de développer leurs échanges et leur action commune pour renforcer leurs capacités et leur expertise au service d’une régulation indépendante et crédible des médias à même de jouer un rôle significatif dans la consolidation du projet démocratique durable, dans les deux pays.

Le président de la HAC a, dans son intervention, indiqué que «la HAC souhaite nouer un partenariat avec la HACA, au moment où nos deux pays sont confrontés au développement exponentiel des plateformes en ligne. Ce partenariat que nous souhaitons gagnant-gagnant, se donne à lire dans les problématiques communes liées au secteur de la régulation des médias. Il doit revêtir à mon sens plusieurs axes dont celui de renforcer nos échanges et mutualiser nos expériences communes sur les grands enjeux de la régulation audiovisuelle et numérique»

Pour sa part, la présidente de la HACA dira que : «C’est avec beaucoup d’émotion que je suis venue signer cette convention qui va ouvrir une cheminement dans lequel nous allons essayer de mettre du contenu opérationnel, pragmatique et concret dans la relation de nos deux instances de régulation». Elle a relevé que l’importance pour deux régulateurs africains de se mettre en ensemble, est au profit du citoyen. Non sans féliciter le président de la HAC pour avoir donné un dynamisme exceptionnel en peu de temps à la présence multilatérale de la HAC, après plusieurs années d’absence.

L’article premier de la convention-cadre est axé sur l’étendue de la coopération. Il dispose qu’elle vise à renforcer le partenariat entre les deux institutions basées sur une dynamique d’échanges bilatéraux et de concertations multilatérales continues en vue de relever, grâce à leurs expertises complémentaires, les défis stratégiques que sous-tend la régulation d’un secteur médiatique en évolution rapide et profonde. Cet article dispose également, que la coopération entre les deux instances de régulation sera en permanence guidée par leur engagement commun en faveur de la consécration des valeurs de liberté, de pluralisme, de modernité, de diversité et d’ouverture.

S’agissant du deuxième article qui aborde la mise en place d’instruments de pilotage, il est stipulé que les deux institutions s’accordent sur la mise en place d’instruments de pilotage qui définissent les modalités de coordination des activités et des travaux à convenir. A savoir : la mise en œuvre d’un agenda commun pour les formations continues, les visites bilatérales de travail, les missions d’expertise ainsi que les études conjointes ; l’établissement d’un protocole d’appui mutuel visant l’échange d’expériences dans le domaine du monitoring ; l’incitation à la représentation de la diversité culturelle, à la promotion du patrimoine littéraire, cinématographique communs aux deux institutions.

Concernant le troisième article, il questions des actions communes visées par cette convention. Ces actions notamment : le partage par les deux instances de régulations de leur expertise technique respective en matière de régulation audiovisuelle ; la prospection et la réflexion communes autour des réponses à apporter face aux défis de l’évolution du numérique ; les échanges de documentation relative à la régulation dans les secteurs de la communication audiovisuelle, sous réserve des informations dont le caractère confidentiel est protégé par la loi, la concertation autour des implications respectives des deux instances de régulation au sein des réseaux de coopération auxquels elles prennent part ensemble, notamment le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) et le Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) ; l’élaboration d’études concernant les modes et la qualité de diffusion des contenus, les usages des consommateurs, les relations entre les acteurs de la chaîne de valeur du numérique, répondant aux orientations et aux priorités fixées ; le partage expertises techniques en matière du suivi du pluralisme et d’outils de monitoring des programmes ainsi que l’appui mutuel, notamment dans le renforcement des capacités des personnels des deux instances ; et la promotion des relations de bon voisinage, de fraternité, d’amitié et de coopération entre les deux institutions de régulation et la mise en œuvre des outils de régulation relevant de leurs compétences, conformément aux codes de la communication et des textes en vigueur dans les deux pays.

SN/FE

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