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CNAMGS/GEF : un projet de recherche sur l’usage des médicaments en gestation

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Le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, assisté du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Magaran Monzo Bagayoko et du gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba, a procédé ce jeudi 21 juillet 2022, au lancement officiel du projet de recherche nommé « Usage des médicaments chez les gabonais économiquement faibles en contexte de la pandémie Covid-19 « .

Ce projet de recherche, financé par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) à hauteur de 41 million de F CFA, jusqu’en novembre de l’année en cours, vise à améliorer la qualité de la prescription, de l’administration des médicaments dans le système de santé gabonais.

L’initiation de ce projet de collaboration entre les sept entités à savoir : l’Association nationale gabonaise des infirmiers diplômés et étudiants (ANGIDE) ; la CNAMGS ; la Commission technique du comité de pilotage du plan de veille et riposte contre la pandémie à Corona virus (COPIL) ; le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) ; l’Ordre national des pharmaciens du Gabon (ONPG) ; la Faculté de maïeutique et des sciences infirmières (FMSI) et la Société gabonaise d’ophtalmologie (SGO), obéit dans un contexte défini.

«Le 17 avril 2020, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a alloué un fond personnel de 2 milliards 100 million de F CFA pour exonérer les Gabonais économiquement faibles du ticket modérateur pendant la période de Covid-19. Cette politique publique a constitué l’amélioration de la couverture sanitaire.

Cependant, les infirmiers ont observé un enthousiasme des Gabonais économiquement faibles (GEF) vers des dispensateurs de soins pour disposer des pharmacies de ménages. “Cette pratique nous a conduit à organiser un plaidoyer au chef de l’État, CNAMGS, COPIL, CNOM, ONPG, FMSI, SGO et ANGIDE, pour examiner sur un angle multidisciplinaire la délicate utilisation des médicaments. C’est le fruit de cette collaboration qui nous réunit aujourd’hui« , a indiqué Mengue Ba N’na Gualberte, présidente de ANGIDE.

Le mésusage du médicament est fréquent dans notre société et il est source d’effets indésirables. On note une augmentation des coûts au niveau de la CNAMGS, risque d’événements médicamenteux, impact sur la qualité de soin et affecte le système d’usage de soin, a t-on appris des experts.

Alors pour répondre à cette problématique de l’usage inapproprié des médicaments, ANGIDE, initiateur de la recherche, on pour objectif de réduire le portrait des médicaments qui ont été conçus pendant cette période et d’examiner, évaluer la qualité de cette prescription si elle était conforme.

Un projet apprécié et félicité par le parrain de la recherche, Dr Guy Patrick Obiang Ndong qui a souligné par ailleurs que l’évaluation donnera certaines données factuelles sur la situation de consommation abusive des médicaments et propose par la même occasion une étude sur le comportement sociologique en cas de crise sanitaire.

En effet, la crise Covid-19 a bouleversé les habitudes et a eu des conséquences. Cette recherche serait pour le dire, un outil pour le gouvernement qui dorénavant saura à quoi s’en tenir en terme de communication, sensibilisation si jamais le pays connaissait à nouveau une crise.

TYM/AGP-Libreville

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