Haut-Ogooué

CIRMF : la surveillance des zoonoses à Mulundu en débats à Franceville

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Franceville le 21 novembre 2022 (AGP)- Organisé sur l’approche ‘’One health’’,  une seule santé, humaine, animale et environnementale, un atelier, regroupant plusieurs acteurs, s’est ouvert, lundi au Centre interdisciplinaire de recherche médicale de Franceville, dans le Haut-Ogooué.

L’objectif est de mettre en place un système de surveillance sanitaire intégré et à base communautaire, pour détecter précocement des maladies zoonotiques (maladies animales) dans la filière viande sauvage du département de Mulundu, dans l’Ogooué-Lolo.

S’inscrivant dans le cadre du volet santé du projet SWM (Sustainable wildlife management/ Gestion durable de la faune sauvage) au Gabon, financé par l’Union Européenne et supervisé par le FAO, cet atelier permettra aux différents participants de travailler en synergie, pendant cinq jours, du 21 au 25 novembre, au CIRMF, sur un protocole de surveillance intégrée des agents pathogènes zoonotiques, adapté au contexte de la filière viande sauvage du département de Mulundu qui abrite Lastoursville.

Il réunira  30 participants issus de l’administration gabonaise (ministères Santé, Défense, Agriculture, Eaux, Forêts, Environnement), du monde académique et de la recherche (CIRMF, IRET, CIRAB), des partenaires extérieures (ONG WCS) et des utilisateurs premiers du système de surveillance, notamment les représentants des communautés de chasseurs et du personnel soignant (médecins, infirmiers, tradi-thérapeutes) du département de Mulundu.

Pour le directeur Scientifique et technique du CIRMF, Jean-Fabrice Yala, représentant le directeur général, les animaux sont un réservoir naturel ambulant des micro-organismes dont certains sont hautement pathogènes (Ebola, Coronavirus), et ces virus zoonotiques ont une forte incidence sur les populations humaines. Ainsi, explique le directeur scientifique et technique, la réémergence, l’émergence et la propagation de nouvelles maladies zoonotiques très infectieuses sont préoccupantes à cause des conséquences dévastatrices qu’elles engendrent.

« C’est pourquoi, l’approche One health de cet atelier, regroupant les acteurs me semble être un tremplin pour la réflexion, l’élaboration et la mise en place des stratégies efficaces pour réduire les risques de propagation des agents pathogènes zoonotiques actuels et futurs, le long de la chaîne de valeur de la viande de brousse. J’ai foi que cet atelier prendra fin par la mise en place d’un système de surveillance clair au profit de tous », a-t-il expliqué.

ZSO/CSAM/LPM

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