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Après le retrait il y a moins d’une semaine de 450 Casques bleus gabonais, dont certains éléments sont accusés d’abus sexuels, la Tunisie a déployé pour la première fois des Casques bleus pour renforcer les effectifs de la Minusca en Centrafrique.
120 Casques bleus tunisiens ont renforcé, le mardi 21 septembre 2021, les soldats déployés dans la mission de maintien de la paix de l’ONU (Minusca) en Centrafrique, selon l’AFP. Une première pour ce pays d’Afrique du Nord.
Les Tunisiens composent une « unité d’hélicoptères« , a déclaré à l’AFP le général Paulo Maia Pereira, commandant adjoint de la force de la Minusca. Précisant que les hélicoptères tunisiens arriveront dans quelques jours. Ces soldats de l’armée de l’air tunisienne font partie d’un renfort progressif de 3 000 Casques bleus décidé par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-unies le 12 mars dernier, et c’est le second contingent déployé dans ce cadre après un groupe de 300 soldats rwandais début août.
La Minusca dispose d’environ 15 000 personnes dans la mission qui leur a été confiée en 2014 de mettre fin à la sanglante guerre civile qui prévaut en Centrafrique, conflit déclenché un an après le coup d’Etat qui a chassé François Bozizé du pouvoir.
La guerre civile perdure jusqu’à aujourd’hui, mais elle a considérablement baissé d’intensité depuis 2018, selon France 24. Cependant, en fin 2020, des groupes armés occupaient encore plus des deux tiers du pays.
Il faut souligner que le contingent tunisien arrive moins d’une semaine après que 450 casques bleus gabonais accusés d’abus sexuels aient été retirés de la Minusca. Un scandale qui fait l’objet d’enquête depuis dimanche dernier par la partie gabonaise.
En effet, une dizaine d’enquêteurs ont été dépêchés par le ministère de la Défense du Gabon afin d’apporter des éclaircissements sur ces accusations graves d’abus sexuel. Une mission menée conjointement avec le Bureau de service de contrôles des Nations-unies, pour plus de transparence dans les résultats.
FA/AFP/France24
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