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LIBREVILLE, 6 octobre(AGP)-La communauté internationale a célébré ce jeudi 6 octobre 2022, la 10ème édition de la journée mondiale de la paralysie cérébrale. Cette journée est organisée dans le but d’expliquer au grand public cette maladie, afin que les regards changent à l’endroit des personnes touchées. La célébration vise aussi à développer des projets et trouver des financements pour la recherche. Le thème de cette année est « Vivre avec une paralysie cérébrale : une mise en œuvre effective des droits pour une pleine liberté de choix et de décision de la personne ».
Les parents d’enfants souffrant d’infirmité motrice cérébrale (IMC) invitent ainsi les États à mieux prendre en charge ces jeunes concitoyens, tout en mettant à leur disposition des écoles publiques et des structures de soins spécialisées à moindre coût, comparées aux rares structures privées existantes.
La paralysie cérébrale est une pathologie très courante. Elle résulte de malformations survenant avant, pendant ou après la naissance lorsque, le cerveau continue de se développer. Selon les spécialistes, l’infirmité motrice cérébrale (IMC) résulte de lésions irréversibles survenues dans le cerveau pendant la période anténatale (période qui se situe entre la conception et la naissance) ou périnatale (période qui se situe entre environ 6 mois de grossesse et le 7ème jour de vie après la naissance). Elle se caractérise par la destruction de certaines cellules du cerveau au cours de son développement.
Ces lésions entraînent l’apparition de troubles de la posture ou de mouvement souvent accompagnés de difficultés sensorielles ou cognitives. Elles peuvent en outre durer toute la vie. En effet, la lésion dans le cerveau perturbe le transfert des signaux entre les muscles et le système nerveux.
Les symptômes les plus fréquents de cette infirmité motrice cérébrale sont entre autres, les troubles de la parole, les mouvements involontaires, des difficultés à avaler, à marcher ou à se déplacer, etc.
Rappelons qu’il n’existe pour l’heure aucun traitement contre la paralysie cérébrale. Mais néanmoins, il est possible de réduire les troubles grâce à une prise en charge précoce et adaptée. Il est même possible d’envisager une évolution favorable de l’enfant dans sa vie quotidienne.
La prévention de cet handicap doit donc faire partie d’un programme intégré de santé publique incluant une meilleure prise en charge des malades de paralysie cérébrale.
CEM/CBO/VEM/FE
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