Monde

Boris et Diana Abaga, auteurs de livres jeunesse sur la drépanocytose

0

Le couple Boris et Diana Abaga, Gabonais installés en région parisienne (France) depuis plusieurs années, sont les auteurs d’une série de livres jeunesse intitulée «Les sœurs ABAA». Des ouvrages qui relatent le quotidien de trois sœurs résidant en France, dont deux souffrent de drépanocytose, maladie très peu connue dans l’hexagone.

Respectivement responsable commercial dans le secteur de l’énergie (Groupe Engie) et responsable projets dans le secteur Bancaire (Groupe BNP Paribas), Boris et Diana Abaga sont les parents de trois fillettes, Dayila 6 ans, Douma 5 ans et Dokira 1 an, dont les prénoms sont inspirés de la langue Fang du Gabon.  Le livre «Les sœurs ABAA», inspiré de la vie de famille des Abaga, relatent le quotidien de trois sœurs résidant en France dont les deux aînées souffrent d’une maladie très peu connue : la drépanocytose.

« Cette série de livres est l’expression d’une volonté d’apprendre à tous les enfants et à leurs parents à vivre au-delà des différences (maladie, couleur de peau, genre…) en leur apportant éducation, amour et encouragements », a déclaré Boris Abaga à notre rédaction.

Le premier épisode de cet ouvrage qui s’intitule «La famille s’agrandit ! »   est le début d’une série sur la famille Abaga, et met en scène les deux sœurs Dayila et Douma,  très complices et taquines, qui appréhendent l’accouchement et s’inquiètent pour leur maman, enceinte de la petite dernière.  Ce premier jet s’attarde sur les craintes que peuvent avoir les enfants au moment de l’arrivée d’un nouveau-né dans la fratrie.

Le projet de cette œuvre, existant depuis la naissance de leur première fille en 2015, a commencé à prendre forme durant l’été 2021. Selon le couple, l’écriture de ce livre a été motivée par deux aspects : « le 1er livre apporte des informations ludiques et pratiques sur la drépanocytose, et l’un des objectifs de nos livres est de montrer la force du lien familial pour dédramatiser la maladie ».

« Nos enfants vivent en France et nous nous sommes rendus compte qu’il y avait un défaut de représentativité dans les livres jeunesse ici. Pour éviter que ce manque de représentativité de personnages afro-descendants impacte nos enfants, nous avons tenus à concrétiser ce projet (…) L’idée est que ces enfants puissent se reconnaître, s’accepter, se projeter et se sentir valorisés, mais aussi que tous les enfants du monde, peu importe leur couleur de peau, puissent avoir du choix et de la diversité dans leur lecture », a-t-il ajouté.

Pour Boris et Diana, leur ouvrage, principalement destiné aux moins de 10 ans, revêt trois intérêts principaux à l’endroit des enfants et leurs parents, à savoir : l’amour, en mettant en avant le pouvoir et la force de la famille soudée et unie; l’ouverture, en apportant encore plus de diversité dans la lecture jeunesse et la tolérance, en s’attaquant aux stéréotypes concernant le genre, les enfants malades, la couleur de la peau.

Dominique Tsanga

Valerie EZEME MBO

Port-Gentil : que de malades mentaux errants !

Article précédent

Tchibanga : le ministre Jean Pierre Doukaga Kassa en soutien aux administrations, chefs de quartiers et au PDG de la localité

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Monde