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BEAC : le SYNAT-Beac et le SYNEC s’unissent pour la revendication des droits des travailleurs

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Le siège de la BEAC à Libreville (Archives).

LIBREVILLE, le 1er septembre (AGP) – Le président du Syndicat national des travailleurs de la BEAC (SYNAT-BEAC), Jean Désiré Ekomie-Emane, a présenté mercredi dernier à la presse nationale, la Fédération nationale des syndicats du secteur banque et assimilés (FENASYBA) qui regroupe le SYNAT-BEAC et le Syndicat national des établissements de crédit (SYNEC) pour la défense des droits ainsi que des intérêts professionnels et moraux. Dénonçant le climat délétère qui prévaut à la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC).

Le Syndicat national des établissements de crédit (SYNEC) et le Syndicat national des travailleurs de la Banque centrale ont décidé de mutualiser leurs forces au sein de la Fédération nationale des syndicats du secteur banque et assimilés (FENASYBA), afin de mieux défendre leurs droits, leurs revendications et installer un véritable dialogue.

«Le Syndicat national des travailleurs de la BEAC (SYNAT-BEAC), a décidé à décidé avec le SYNEC de fusionner leurs forces au sein de la FENASYBA. La Fédération est constituée d’un secrétaire général, d’un secrétaire général adjoint et de plusieurs membres « , a présenté Jean Désiré Ekomie-Emane, président du SYNAT-BEAC.

Selon lui, la coalition est née d’un constat du refus des autorités de dialoguer avec le personnel. Et, au regard de cet écart de force entre hiérarchie et personnel, le syndicat est en charge de s’occuper des problèmes des agents et de leurs préoccupations.

Plus rien ne va à la BEAC. Des scandales en n’en point finir. Aujourd’hui encore, les élections des délégués du personnel, organisées le 28 mai dernier, font un tôlé sur le plan organisationnel. Interrogé sur le sujet, le président du SYNAT-BEAC a affirmé que ces élections sont entachées « des irrégularités et de fraude« .

« Nous déplorons ce qui se passe actuellement à la Banque centrale. D’ailleurs nous avons statué sur ça pour trouver des solutions de sortie de crise qui perdure, ajoutée à la fraude organisationnelle des élections des délégués du personnel. Ce sont les textes de loi qui s’appliquent et non ceux de la banque, comme l’indique le code du travail lorsqu’il s’agit d’un tel concours. Les textes sont clairs. En matière sociale, les dispositions législatives ont une autorité supérieure aux dispositions statutaires. Mais force est de constater le contraire« , a-t-il souligné, ajoutant que l’élection a été organisée selon la volonté des responsables de la Banque.

« Il y a par exemple, à Port-Gentil et Franceville, aucune candidature n’a été enregistrée à la première catégorie. Mais curieusement, à la publication des résultats, les noms ont été désignés à ces postes« , a-t-il fustigé, demandant l’annulation de ces élections.

Le SYNAT-BEAC dénonce aussi la mise à l’écart dans la chaîne de travail de certains agents, à l’instar du président du syndicat qui affirme être dans cette situation depuis le mois d’avril 2021. Ce, après la grève d’avertissement observée par le SYNAT-BEAC en mars 2021 pour revendiquer le paiement de l’indemnité différentielle de résidence (IDR). Une prime qui n’avait pas été payée depuis janvier 2004. Cette grève avait été suspendue grâce à l’intervention du ministre de l’Économie, a-t-il informé. D’après lui, les rapports entre la direction nationale et le syndicat vont mal.

TYM/CBO/FSS

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