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Arrêtés 0559 et 0685 : l’Assemblée nationale réfute toute connivence avec le gouvernement

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Le président de l'Assemblée nationale gabonaise, Faustin Boukoubi.

Dans un communiqué destiné à la presse, le Bureau de la Chambre des députés a tenu également à rappeler le principe de séparation des pouvoirs en République gabonaise, ainsi que les mécanismes de fonctionnement des différentes institutions qui incarnent les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif.

Généralement taxée d’être complice du gouvernement dans les décisions impopulaires souvent prises par l’exécutif, l’Assemblée nationale a réagi, le vendredi 7 janvier écoulé, en rejetant catégoriquement toutes ces accusations dont les parlementaires sont l’objet.

C’est le cas ces derniers temps, avec le «Copil citoyen» qui n’a pas hésité d’accuser les parlementaires d’être de connivence avec l’exécutif, pour la validation de l’arrêté relatif aux nouvelles mesures de lutte contre la propagation du Coronavirus. Lequel arrêté a été annulé par la Cour constitutionnelle, malgré les deux tentatives du gouvernement.

Dans ce qui était devenue une bataille juridique entre le «Copil citoyen» et le gouvernement, «nous n’avions pas à prendre parti», avait expliqué le Président de la première Chambre du Parlement, Faustin Boukoubi. Et que, la réaction de l’institution qu’il dirige, aussi silencieuse qu’on lui reproche, était conforme à la loi.

Le bureau de la Chambre des députés a tenu, dans la même foulée, à rappeler les mécanismes de fonctionnement des institutions qui incarnent les différents pouvoirs au Gabon. Expliquant que l’indépendance des pouvoirs est telle que l’un ne peut empiéter le fonctionnement de l’autre. Et que seule la Cour constitutionnelle a pour compétence de veiller sur la constitutionnalité des actes, en garantissant le strict respect par tous les pouvoirs publics des droits fondamentaux de la personne humaine et des libertés fondamentales.

Pour leur part, expliquent les membres du bureau, «le pouvoir législatif est chargé de voter la loi, de consentir l’impôt, de contrôler l’action du Gouvernement et d’évaluer les politiques publiques». Toute chose qui ne leur confère nullement le droit d’adresser des injonctions au Gouvernement, ont-ils précisé.

Walk MASSASSA

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