Société & Culture

Ali Akbar Y’Obegue contre les attaques permanentes sur l’Islam et l’imam Oceni Ossa

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Suite aux allégations distillées sur les réseaux sociaux et “attaque personnelle  » contre l’imam Ismaël Océni Ossa, le conseiller spécial du Raïs de la communauté musulmane du Gabon, Dr Ali Akbar Onanga Y’Obegue, a dénoncé cet état de fait et levé les équivoques, au cours d’une conférence de presse tenue mercredi, au siège de l’institution.

Le président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Océni Ossa fait l’objet d’une campagne de dénigrement, d’attaque personnelle sur son rôle et sa gestion dans l’institution sur les réseaux sociaux.

À cet effet, le Conseil spécial du Raïs de la communauté musulmane, Dr Ali Akbar Onanga Y’Obegue a eu l’occasion de tordre le cou à d’autres mensonges distillés au sein de la communauté nationale pour semer le trouble et pour nuire à la crédibilité et l’honorabilité du président du CSAIG, l’imam Ismaël Océni Ossa.

Dans le registre des questions posées par les journalistes, figuraient celles relatives au refus d’intégration à la Fonction publique des Frères musulmans après formation à l’étranger et à la tête des mosquées, à une vidéo virale de l’imam Océni distribuant de l’argent, à la remise en cause du cursus de l’imam mettant en doute ses capacités à exercer sa fonction, pour ne citer que celles-là.

Niant toutes ces accusations, Dr Ali Akbar a trouvé inadmissible et inacceptable que des non musulmans puissent interférer dans les affaires de la communauté musulmane, surtout lorsqu’ils présentent ouvertement leur appartenance religieuse qui est différente de l’Islam. Interpellant les responsables des autres confessions religieuses pour attirer l’attention de leurs adeptes.

Restituant les faits sur la vidéo virale qui prend des proportions qui n’ont pas de rapport avec la religion, il a affirmé que “Cette vidéo est bien d’un mariage, mais pas celui de la fille de l’imam comme on le dit. Elle n’est pas d’actualité. J’ai envie d’interpeller la conscience de chacun de vous. Vous savez ! La religion c’est quelque chose de privé, mais chacun d’entre nous, au-delà de sa foi, il a sa culture et ses traditions. Pour dire que cette vidéo, il faut la replacer dans son contexte pour éviter les amalgames. En tant que Ismaël Océni Ossa, être humain, il s’est retrouvé dans une cérémonie privée et dans le cadre de ses cultures qui ne violent, en aucun cas, les principes de l’Islam. Il était entrain de festoyer légitimement avec les siens et cette cérémonie n’avait pas vocation à se retrouver sur la place publique”.

Le Conseiller spécial du Raïs a fustigé également le comportement de certains frères qui évoquent la question du cursus. “Je trouve que si un savant musulman vient poser cette question du cursus de quelqu’un pour occuper les fonctions de l’imam, je trouve que ce savant a une limite, mais grave”, a-t-il regretté, prenant l’exemple du Prophète de l’Islam qui était illettré.

Arguant que l’imam Océni Ossa est compétent, il a indiqué que sa connaissance a été validée à mainte reprises par les organismes internationaux où il a pris part à des séminaires pointues, soldés par des attestations de participation. Des compatriotes reconnaissent, selon lui, son aptitude et sa capacité à occuper la fonction d’Imam.

Ces Frères, s’ils veulent prendre le CSAIG qu’ils respectent certaines règles, notamment le dialogue interne pour régler nos problèmes pacifiquement. Ceux qui s’agitent, je n’ai vu personne venir ici poser les problèmes”, a déploré Dr Ali Akbar Onanga Y’Obegue.

Il a rassuré que la volonté du président et de tous les membres du CSAIG, c’est d’être au service de la communauté musulmane du Gabon, d’œuvrer à son développement, au raffermissement des liens entre les Frères et à son encrage dans le paysage national.

Chancelle BIKET ONANGA

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