Ngounié

Agriculture : 35 femmes à l’école de la transformation de produits locaux

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les participantes avec leurs attestations de formation.

MOUILA (sud), 23 septembre (AGP) – l’ONG locale ‘’Muyissi Environnement’’ a organisé les mardi et mercredi derniers à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, une formation dédiée à la transformation des produits alimentaires au profit de 35 femmes venues de toute la province de la Ngounié.

L’activité a été organisée pour la célébration, comme chaque 21 septembre, de la Journée internationale de lutte contre les monocultures d’arbres au Gabon. Occasion pour ‘’Muyissi Environnement’’, de procéder à ces formations d’une part, et d’autre part, à la sensibilisation des femmes sur le thème « Non aux monocultures d’arbres ! Oui à l’agriculture familiale ».

L’objectif visé au final étant de perpétrer l’agriculture familiale durable, au détriment de celle de la subsistance, appelée à se développer et à s’étendre sans l’utilisation des pesticides.

Jerica Correta Mbadinga Nzihou, membre de Muyissi Environnement, a ainsi prôné « la transformation des produits alimentaires locaux » tels que le manioc, la patate, en y fabriquant de la farine en vue d’une réelle autonomisation. Comme pour joindre l’acte à la parole, les 35 femmes en formation ont appris à fabriquer des savonnettes, chips, farine, jus (sirop d’ananas, mandarine, oseille) à partir de produits agricoles locaux.

L’activité a été financé à partir du Fonds de solidarité pour les luttes de libération sociale dans le tiers-monde (Solifonds) en faveur de Muyissi Environnement. L’ONG a par ailleurs été soutenue par le Réseau des acteurs du développement durable (RADD), une association Camerounaise qui œuvre contre les injustices sociales, économiques, environnementales, climatiques causées par les pouvoirs publics.

Intervenant sur « L’importance de pratiquer l’agriculture familiale », l’invitée de Muyissi Environnement, Marie Crescence Ngobo, a demandé aux participants, de ’’rester en éveil constant et de dénoncer ce qui est expansionniste pour changer de mode de vie agricole’’ a-t-elle déclaré. Non sans évoquer la main mise de l’Etat sur les terres en faveur des agroindustriels pratiquant la monoculture d’arbres. A ces difficultés, s’ajoutent, la présence des éléphants et autres animaux sauvages. Pour y remédier, l’oratrice a proposé la valorisation et la sauvegarde de la semence en créant une banque de reserve.

JPM/CSM/VEM/FE/AGP

Valerie EZEME MBO

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