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Afric Aviation : 181 déflatés en attente de salaires et droits légaux impayés

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Après la faillite de la compagnie aérienne Afric Aviation en 2017, ce sont 181 déflatés de Port-Gentil et de Libreville qui attendent toujours que l’Etat paie leurs arriérés de salaires et droits légaux dont le montant s’élève à 1 milliard 873 millions de FCFA.

Les agents déflatés de la compagnie aérienne Afric Aviation ont manifesté leur mécontentement ce mardi 13 juin 2021, au sein de leur direction de Libreville. Ils réclament le paiement de leurs arriérés de salaires et leurs droits légaux auprès des autorités, et attendent du chef de l’Etat et du gouvernement une solution rapide à leur problème.

La compagnie aérienne étant en faillite depuis le 5 mai 2017, elle a été liquidée le 6 août 2018. Les anciens employés n’ont, jusque-là, toujours pas perçu leurs arriérés de salaires et leurs droits légaux. Ils fustigent la lenteur du traitement du dossier par l’Etat. Ce sont en tout 181 déflatés qui se retrouvent ainsi dans cette situation sociale précaire, pour un montant  de 1 milliard 873 millions qui leur est dû.

« Nous avons arrêté les vols et les activités le 5 mai 2017 à Port-Gentil et à Libreville. Mais on allait toujours au travail vu qu’on ne nous avait jamais demandé d’arrêter. Et la liquidation, quant à elle, n’a été prononcée que le 6 aout 2018″, a précisé un ancien employé, Edit Patrick Mbadinga.

Et les autres déflatés d’ajouter : « Nous revendiquons que l’Etat nous paie. L’Etat a reconnu devoir 1 milliard 873 millions de FCFA. Et il a aussi accepté de payer cet argent, signature à l’appui ».

Les représentants des déflatés sont persuadés de faire partie des 300 entreprises concernées par le paiement de la dette intérieure. « Il y a des personnes dans certaines institutions qui nous confirment que nous faisons partie des 300 entreprises locales auprès desquelles l’État est en train de régler la dette intérieure. Nous attendons la concrétisation de ce paiement« .

Dans cette attente, les ex-employés affirment que deux de leurs collègues, par ailleurs, délégués du personnel, sont décédés du fait de la misère dans laquelle ils sont désormais plongés. « Nous avons deux collègues décédés pour manque de moyens. Le premier était dans l’incapacité de trouver de l’argent pour prendre en charge la batterie d’examens qu’avaient demandé les médecins. Il est décédé sans avoir pu faire un seul des examens, alors qu’on aurait pu lui diagnostiquer une maladie que les médecins pouvaient maîtriser. S’il n’y avait pas le chômage et la précarité, il aurait pu être encore en vie« , ont-ils révélé.

LKM

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