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Affrontement entre étudiants et gendarmes à l’USTM 

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Franceville, le 03 mars 2023 (AGP)-Douze étudiants de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) et un enseignant-chercheur ont été arrêté après des heurts ce vendredi entre apprenants et gendarmes, à l’entrée de l’université.

Les étudiants qui avaient barricadé les accès, empêchant toute circulation au sein de l’université, réclament entre autres, la reprise des cours, la réhabilitation de leur établissement et le paiement de l’aide au loyer.

Saisies par les autorités de place, les forces de défense et de sécurité sont venues libérer toutes les barricades, afin d’ouvrir les différentes entrées de l’USTM. Mais selon certaines sources, les étudiants ont de nouveau bloqué l’accès à l’établissement. Une situation qui a amené les forces de l’ordre à les disperser, provoquant ainsi des affrontements entre étudiants et policiers, avec des projectiles pour les uns, et les bombes lacrymogènes pour les autres. Résultat des courses : 12 étudiants et un enseignant arrêtés.

« C’est pour nous faire entendre que nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure« , a expliqué l’un des étudiants.

Selon le rectorat, le paiement de l’aide au logement est imminent. « Nous avons dit aux étudiants que l’argent a été positionné et que nous sommes dans l’engagement des états de paiement. Nous sommes soumis aux procédures, et nous attendons que l’agent comptable dispose des numéraires pour enclencher les paiements« , explique-t-on du côté du rectorat.

Pour sûr, la situation est difficile à l’USTM en moment. Car dans le même temps, les enseignants qui réclament entre autres, le paiement des vacations, la régulation des situations administratives, la réhabilitation de l’établissement, poursuivent leur mouvement de grève entamé il y’a quelques temps.

Le président du Syndicat des enseignants chercheurs-USTM, Florent Nguema, s’est dit choqué par la brutalité des affrontements entre étudiants et policiers, non sans déplorer l’arrestation d’un des leurs. « Nous étions devant le portail pour notre piquet de grève. Les policiers sont arrivés pour disperser les étudiants, qui n’ont pas apprécié et ont lancé des projectiles, quand les policiers lançaient eux, des bombes lacrymogènes. Nous ne comprenons pas pourquoi notre collègue, qui n’est nullement un étudiant, a été arrêté« , a pesté le président du Snec.

ZSO/FE/AGP

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