Libreville, 27 Février 2024 (AGP) – Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout, a réitéré, le lundi 26 février écoulé, au Palais des Nations à Genève en Suisse, l’attachement des autorités de la Transition aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales au segment de haut niveau de la 55ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, rapporte un communiqué dudit ministère.
«Les autorités de la Transition, attachées au respect des droits humains et aux libertés fondamentales, se sont engagées, par le biais d’une feuille de route, à entreprendre des réformes politiques et institutionnelles pertinentes, pour asseoir les fondations d’un état moderne, résiliant et en phase avec les aspirations de ses concitoyens», a dit le Garde des Sceaux lors de son intervention, le lundi 26 février 2024 à Genève, en Suisse.
Paul-Marie Gondjout a ainsi saisi cette opportunité pour lancer un appel solennel à l’ensemble des partenaires bilatéraux, régionaux et multilatéraux et autres acteurs pertinents à soutenir l’élan populaire de salut national en République Gabonaise.
«Cette démarche inclusive traduit notre engagement à tout mettre en œuvre, en vue de renforcer les fondements de l’état de droit et de la démocratie pour une prospérité partagée. C’est le vœu et le projet du Président de la Transition et du gouvernement de revenir aux droits fondamentaux de l’homme, à la paix, à l’éducation, au travail, à la sécurité, à l’égalité des chances sans lesquels aucun développement n’est possible», a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice s’est dit heureux de décliner les avancées consenties au Gabon depuis les évènements du 30 août 2023, marqués par le « coup de la liberté » opéré par les forces de défense et de sécurité, et qui ont engagé le pays dans un processus de transition démocratique qui prendra fin avec la tenue des élections libres et transparentes prévues pour fin 2025.
Il a notamment cité les résultats de l’appel à contribution au dialogue national inclusif lancé par le Premier ministre de la Transition en octobre dernier et qui a enregistré plus de 27.000 contributions formulées individuellement ou en association par toutes les catégories de la population; le processus de modernisation du système pénal pour assainir le système judiciaire et rétablir l’état de droit.
Sur les reformes à venir, le membre du gouvernement a cité également l’adoption prochaine d’une nouvelle Constitution, d’un nouveau code électoral et d’un nouveau code pénal.
FSS/AGP
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