Libreville, le 23 juin (AGP)-Le directeur de marché commun, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Dr Jacob Kotcho a édifié ce vendredi à Libreville, les entrepreneurs sur les différentes opportunités qui leurs sont offertes par la Zone de libre -échange continentale africain. (ZLECAF).
Selon l’expert, cet espace constitue un lieu de développement de la plus grande efficience grâce aux économies d’échelles, l’augmentation de la production et de l’emploi.
Il a défini la Zlecaf comme étant un projet continental et donc un accord regroupant deux ou plusieurs pays membres, en union douanière et monétaire dont 53 sur 54 pays en font partie, avec pour objectif l’élimination de toutes les entraves à la libre circulation des marchandises et services originaux des Etats partis, faciliter les approvisionnements en matière première et produits intermédiaires par les industries des Etas partis, ainsi que l’approvisionnement en biens et services de consommation pour les populations dans des conditions préférentielles.
Avant de situer le public sur la date de création de la CEEAC en 1983 par le traité de Libreville et qui est constitué de 11 Etats, un vaste marché de près de 210 millions d’habitants en 2022 à conquérir de part sa position frontalière à toutes les communautés régionales du continent.
Selon l’expert, la ZLECAF offre une ouverture de marché plus vaste, 1.2 milliards de consommateurs, en pleine expansion, une réforme intelligente des industries de politique commerciale, élimination des douanes, réglementation des services moins restrictives des mesures de défense commerciale, créer les conditions, les segments de production d’un produit avec pour effet bénéfique, les droits d’échange minimisés, des barrières non tarifaires.
Il a signifié que les combustibles et les produits de base représentent 92% de nos exportations, les produits manufacturés 69% des importations des marchandises des Etats membres de la CEEAC dont l’objectif est la production pour une consommation locale, la libération du commerce des marchandises, le droit des douanes à des fonctions économiques dans le cas de la ZLECAF, a-t-il dit ‘’ c’est l’essentiel du commerce qui va se libéraliser avec une exclusion de 3% de la marchandise. En 5 ans, 90 % des lignes tarifaires vont baisser et pour les PMA 90% des lignes tarifaires vont baisser dans 13 ans, pour les pays en développement se sera dans 10ans et pour les pays de la catégorie b, 7% et à l’année 13 le pourcentage sera à o%’’.
Sur le commerce des services, l’on importe les services d’assurance, de pension, les services financiers, télécommunications, informatique, service de transport. Et la libération des services dans le cadre de la ZLECAF se fera dans les services fournis aux entreprises de communication, financiers, touristiques, voyages et transport entre les Etats africains a-t-il conclu.
CSAM /HUN
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