LIBREVILLE, 12 juin (AGP)-Le secrétaire général du ministère de la Communication, Alex Bongo, représentant le ministre empêché, a ouvert ce lundi 12 juin 2023, les travaux du « Grenelle du cinéma gabonais ». Des assises qui se tiennent du 12 au 13 juin, avec pour objectif de mettre en œuvre les conditions d’émergence d’une industrie cinématographique en République gabonaise.
Les travaux sont placés sous le thème : « Cinéma gabonais : conditions d’émergence d’une industrie cinématographique ».
« Le cinéma et l’audiovisuel ont connu dans un passé récent ses lettres de noblesses entre « Où, vas-tu Koumba », « Mamie Wata ». Il se frotte aujourd’hui à des réalités qui invitent chacun à changer de regard, car c’est un secteur à profit. Si le cinéma reste productif, il n’en demeure pas moins que sa contribution à notre économie est inconnue. D’où la tenue de ces assises qui ambitionnent de faire du Gabon une destination de premier choix pour les productions cinématographiques étrangères, créer les conditions de développement d’une industrie cinématographique locale, faire de l’audiovisuel et le cinéma des secteurs productifs à part entière de l’économie nationale« , a déclaré le secrétaire général du ministère de la Communication.
Durant deux jours, le programme s’articulera sur six thématiques : rôles et missions de l’autorité nationale en charge du cinéma, fiscalité du cinéma et création de chaînes de valeurs, le Grand Écran : redynamisation du cinéma en salle et quel festival international thématique pour le Gabon, pour ne citer que celles-là.
S’agissant du premier panel « rôles et missions de l’autorité nationale en charge du cinéma », les pénalistes d’une voix commune, s’accordent à dire que l’État gagnerait a collaborer avec le privé pour l’éclosion du secteur. Mais également créer un environnement adéquat pour diffuser ces productions.
« Vous avez un avantage au Gabon, c’est celui d’avoir l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS). Une entité en charge de l’organisation du secteur. Cependant, il faut y injecter les moyens pour passer à l’industrie cinématographique, et travailler en étroite collaboration avec le secteur privé« , a conseillé Bassek Ba Kobhio écrivain et réalisateur camerounais.
Comme lui, les experts présents ont recommandé d’adapter le cinéma, de manière à plaire au marché international et être compétitif. Ceci, en restituant dans son ensemble l’IGIS, pour qu’il joue pleinement son rôle.
Ces assises ambitionnent de donner un souffle nouveau au secteur cinématographique du Gabon, afin de contribuer à son rayonnement à l’international.
Par ailleurs, le grenelle du cinéma se tient en trois phases essentielles, notamment les travaux préparatoires, les plénières et ateliers, suivis d’une soirée de clôture, afin de faire la restitution des travaux.
TYM/CBO/FE
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