Libreville, 25 mai 2023 (AGP)-La Journée internationale des enfants disparus, célébrée ce jeudi 25 mai 2023, permet de sensibiliser le grand public sur la question, tout en perpétuant un devoir de mémoire pour les familles. Le Gabon n’est pas épargné par les cas d’enfants disparus, et dont on n’a plus jamais retrouvé les traces.
Il y a des prénoms, et parfois des visages, qui sont gravés dans la mémoire collective. Celui du petit Rinaldi Abagha, âgé de 3 ans au moment de sa disparition en 2020, du lycéen Malata Doumambila, enlevé en avril 2016 à Fougamou, dans le département de Tsamba Magotsi, dans la province de la Ngounié. Ou encore, le double enlèvement en 2017, de Steeve et Jessy, deux garçons de 3 et 4 ans kidnappés à Mokabo, à 18 kilomètres de Mouila, toujours dans la Ngounié. Il y a aussi ces mineurs qui ont été enlevés ou détournés dans le cadre d’enlèvements parentaux du Gabon pour l’étranger.
C’est pour ces enfants et toutes ces familles qui vivent dans l’incertitude que se tient, ce jeudi 25 mai, la Journée internationale des enfants disparus.
Au Gabon, aucune manifestation n’a été organisée pour marquer l’événement. Aussi, il n’existe aucune association ou fondation en charge de ces questions pour suivre les enquêtes et coordonner d’éventuelles mobilisations. Et encore moins un numéro d’alerte pour signaler la disparition d’un enfant. Vivement que la société civile gabonaise voit rapidement naître des associations qui luttent pour la cause.
Face à ces manquements, il est conseillé, si vous constatez la disparition de votre enfant, de commencer par le rechercher auprès de vos amis, des membres de votre famille, de vos voisins et dans les lieux où il a l’habitude d’aller. Pensez également à vérifier si les affaires, à savoir papiers d’identité, sac, vêtements, argent…de votre enfant sont toujours là, car il pourrait aussi s’agir d’une fugue.
Si votre enfant n’est pas retrouvé, contactez les services de police ou de gendarmerie proche de votre domicile et n’oubliez pas d’apporter la photo de votre enfant afin qu’elle puisse être diffusée auprès de la population. Et pourquoi pas mettre à contribution les réseaux sociaux car, il faut le reconnaitre, ces canaux de communication font leur preuve grâce à la force du partage qui a permis à plusieurs mineurs d’être retrouvés.
TYM/CBO/FE
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