Libreville, le 06 mars 2023 (AGP)- Malgré le communiqué conjoint de la présidence de la République et le gouvernement pour ramener le calme et l’apaisement en Tunisie suite à la polémique sur les migrants d’Afrique noire, certains étudiants subsahariens continuent à être cloîtrés dans leurs domiciles.
Dans ce communiqué, la présidence révèle son « étonnement » à l’égard d’une campagne de « prétendue racisme en Tunisie » et rappelle ainsi, le vote de la loi de 2018 contre le racisme alors que la Tunisie est fière d’être un pays africain.
Le gouvernement pour sa part, annonce une batterie de mesures pour aider les étudiants subsahariens en Tunisie, notamment par l’attribution d’une carte de séjour d’un an. Mais, la situation actuelle ne rassure pas ces puisqu’ils ont opté de manière unanime de rester confinés chez eux, suite aux violences et arrestations émanant des propos du président tunisien, Kaïs Saïed
Pendant ce temps, les tunisiens continuent de suivre les cours en présentiel, alors que les étudiants subsahariens les suivent en ligne, indique Dulcinée, étudiante centrafricaine, en deuxième année au département Commerce International de l’Université Centrale de Tunisie, citée par RFI.
« Ces cours en ligne ne sont pas vraiment trop favorables pour nous parce qu’il y a certaines matières qui méritent d’être suivies en présentiel comme les maths, le calcul, donc en ligne, ce n’est pas vraiment favorable pour nous mais on est obligé de s’y faire parce que c’est vraiment compliqué, on ne peut pas sortir de peur d’être agressé. »
Selon les chiffres des associations estudiantines, ils oscillent entre 5 000 et 7 000 étudiants subsahariens en Tunisie.
AGM/JP/AL/VEM/CEM-AGP (RFI)
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