Ogooué-MaritimeActualité

Port-Gentil/Violences scolaires : les chefs d’établissements en réunion de crise

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Le Lycée Technique de Port-Gentil.

Suite aux violences entre des élèves du lycée Technique Joseph Ambourouet et du lycée Thuriaf Bantsantsa, à Port-Gentil, province de l’Ogooué-Maritime (ouest) les chefs de ces établissements tiennent des réunions de crise en attendant des procès-verbaux qui orienteront les sanctions des élèves impliqués.

Dans la journée du 1er octobre, vers 15heures des élèves du lycée technique Joseph Ambourouet étaient allés au lycée Thuriaf Bantsantsa, munis d’armes blanches (bâtons, machettes, pots en verre etc), en représailles d’une bagarre dans un bus de la Sogatra, quelques jours plus tôt.

« Les élèves se lançaient des piques entre eux. Et c’est en descendant du bus que certains ont posé un acte irrespectueux envers les autres en leur faisant des doigts d’honneur », se souvient le chauffeur du bus interrogé par le proviseur du Lycée Technique, précisant que, en remontant dans le bus pour demander des explications une rixe avait éclaté entre les deux élèves qu’il avait dû faire descendre du bus.

Après cette altercation, l’élève du lycée technique aurait dit à ses camarades qu’il avait été agressé par les élèves du lycée Thuriaf Bantsantsa, d’où le rebondissement  du lundi 12 octobre 2022.

Lundi, les gendarmes du « camp Boiro » avaient dispersé les élèves du lycée technique qui étaient aux abords du lycée Thuriaf Bantsantsa interpelant quelques-uns : trois élèves du lycée technique, un élève de lycée bac aviation et un infiltré non scolarisé.

« Nous avons essayé d’écouter les élèves qui étaient dans le bus et les versions sont pratiquement les mêmes. Trois élèves ont été blessés. Nous les avons déjà tous écouter devant leur parents et depuis plusieurs jours nous sommes en réunion de crise nous attendons les procès-verbaux afin d’appliquer et les instructions selon notre hiérarchie », a déclaré le proviseur du lycée Technique Joseph Ambourouet Avaro, Micheline Nkomba-Edo Ndong.

Certains parents d’élèves ayant déposé des plaintes, l’enquête suit son cours, bien qu’un des auteurs de ces violences ait  déjà été appréhendé.

Le président de la fédération nationale des associations des parents d’élèves de l’Ogooué-Maritime (Fénapeg), a été saisi, et selon ce dernier  ces actes de violences sont regrettables pour les enfants. Il a annoncé la tenue prochaine d’une réunion regroupant toutes les associations des parents  d’élèves de la province.

« Nous devons sensibiliser à travers des campagnes et des interventions dans ce sens. Ce sont des actes qui ne peuvent pas rester impunis », a-t-il conclu.

Si les violences scolaires ne sont pas un phénomène nouveau, ils se caractérisent aujourd’hui par une plus grande violence, avec des armes blanches, occasionnant parfois des morts.

LNS/ PMA/CSM/LPM

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