LIBREVILLE, 6 octobre (AGP)-Les accusés du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée sont tous devant leurs juges depuis le début du procès. Et comme le président du tribunal veut donner du temps pour examiner de nombreuses exceptions soulevées par la défense, qui conteste la détention du capitaine Moussa Dadis Camara, président de la junte au moment des faits, accusé de complicité de meurtres, viols en masse, tortures, coups et blessures volontaires et séquestration, entre autres, le procès a été reporté au 10 octobre 2022.
« Les exceptions soulevées par la défense ne sont que des artifices pour retarder le procès et nous empêcher d’aller au fond de l’affaire », a souligné Alpha Amadou DS Bah, avocat des parties civiles, cité par RFI. Alors que les avocats de la défense affirment : « Nous avons foi en la pertinence des arguments que nous avons développés ici. Nous déplorons simplement que nos clients, dont Moussa Dadis Camara, restent en prison encore pendant cinq jours ».
Le tribunal a décidé de reporter l’audience afin de permettre de délibérer sur la pertinence des demandes soulevées par les avocats des accusés. La décision va être rendue le 10 octobre prochain.
À l’annonce du renvoi de ce procès, l’ancien président Moussa Dadis Camara, qui s’attendait à son placement en résidence surveillée, a laissé éclater sa colère notamment dans le box des accusés, voyant qu’il ne bénéficierait d’aucun régime de faveur.
AL/VEM/FE(RFI)
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