La caserne de la brigade de gendarmerie de Moabi, le chef-lieu du département de la Douigny (SUD), est dans un état de vétusté avancée, a-t-on constaté.
Construit grâce aux fêtes tournantes de 2002 initiées par le feu président Omar Bongo Ondimba, et mise en service en novembre 2006, aujourd’hui l’état des bâtiments qui servent de logements aux agents laisse à désirer .Un seul regard suffit pour se rendre du malaise qui sévit au sein de cette brigade qui pourtant à remplacer l’ancienne, située jadis, au centre-ville de la commune de Moabi.
Pour cette caserne, la construction ne serait jamais allée à son terme pour des raisons inconnues et non justifiées jusqu’à présent. Ce qui entraîne un certain nombre de désagréments rencontrés par les agents en service dans cette brigade qui occupent ces logements d’un type moderne, dont les commodités de base sont inexistantes ou non fonctionnelles .À savoir : l’eau et l’électricité qui sont des éléments vitaux surtout pour des agents du service public.
En ce qui concerne l’eau potable, les agents sont contraints de s’approvisionner sur une borne qui aurait été la propriété de l’entreprise commise à la construction des bâtiments située à environ 300 mètres de la caserne sur un relief sinueux qui pose un véritable problème d’approvisionnement. Elle est certes un motif de soulagement pour les agents, mais aucune alimentation en eau courante n’est présente dans les logements.
La question de l’électricité n’est pas en reste. Il convient de préciser que le seul compteur électrique, qui alimente les 7 logements en plus de la brigade, n’a été installé qu’en 2012, selon les affirmations d’un ancien fonctionnaire de cette brigade qui est aujourd’hui à la retraite. C’est dire combien de fois les difficultés liées aux branchements et raccordements effectués de manière fortuite, créent dans l’ensemble un climat non propice au rendement du personnel assigné aux tâches dans cette administration.
Pour parler de la mobilité des effectifs qui sont à la hausse cette année, la brigade de Moabi ne possède aucun moyen roulant pour couvrir l’ensemble du département qui compte trois (3) cantons. Il est, de ce fait, impossible d’imposer ne serait-ce qu’une présence dissuasive pour prévenir des méfaits et délits de tout genre. La violence avec laquelle certaines personnes agissent est due parfois au fait que le personnel de défense n’intervient qu’après constat de l’irréparable. Entrevoir un avenir radieux pour ces concitoyens, c’est aussi avant tout équiper le personnel chargé de la sécurité de ces derniers, même dans les coins les plus reculés du pays.
LM/CSM
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