Le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Oceni Ossa, s’est adressé à la communauté musulmane au cours d’une allocution ce vendredi 1er avril 2022, date du début du mois du Ramadan.
Le mois du Ramadan est lancé depuis ce vendredi 1er avril. La communauté musulmane est ainsi appelée à respecter ce mois d’expiation et de rachat. Dans son allocution du début de mois de Ramadan, l’imam Ismaël Oceni Ossa est revenu sur les deux années antérieures marquées par la pandémie de Covid19.
« Les deux années écoulées, nous les avons passées sous le sceau de la Covid19, en nous adaptant aux restrictions diverses, et au protocole sanitaire imposé par le gouvernement pour préserver nos vies. Pendant tout ce temps, nos mosquées sont restées fermées, sans qu’elles ne soient vivifiées par la psalmodie durant le mois de la descente de celui-ci« , a rappelé l’imam dans son discours. Toute chose qui devrait changer désormais, après la levée de ces mesures restrictives par le gouvernement. Aussi l’imam Oceni a-t-il félicité les autorités du pays, en l’occurrence le président Ali Bongo Ondimba, pour le retour à la vie normale.
Ajoutant, a propos de la symbolique du mois de Ramadan : « le jeûne exprime la reconnaissance du croyant envers son créateur. Le sens profond du jeûne du Ramadan est un témoignage de gratitude par l’offrande de la souffrance physique. Il constitue le pèlerinage d’une adoration physique dont la récompense est le paradis« .
Le président du CSAIG a convié la communauté musulmane à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’observer la quiétude du jeûne. Mais aussi de préserver ce mois et ses généreuses opportunités.
Le Ramadan est l’un des cinq piliers de l’Islam. Il s’agit d’une période de recueillement au cours de laquelle les musulmans n’ont pas le droit de manger, de boire, de fumer, ou encore d’avoir des relations sexuelles, et ce, de l’aube au coucher du soleil. Seules les personnes malades, les femmes en période de menstruations, les femmes enceintes (ou qui allaitent), les personnes âgées et les enfants pré-pubères sont dispensés de respecter le jeûne.
Ainsi, les musulmans ont le devoir de prier, de réfléchir sur la place de la foi dans leur vie. Ils doivent cultiver l’amour, le partage, la patience, la douceur, la compassion et l’humilité.
Marielle Ilambouandzi
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