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L’Union européenne (UE) a démenti mardi 1er mars, les allégations faisant état de comportements racistes envers les ressortissants africains qui souhaitent quitter l’Ukraine. Lundi soir l’Union africaine (UA) avait formulé son inquiétude suite auxdits traitements.
Réagissant à son tour, l’Union européenne a indiqué qu’il n’y a aucune discrimination avérée. A cet effet, les autorités polonaises ont rejeté ces accusations de racisme à l’endroit des africains. « La Pologne aide tout le monde, quelle que soit sa nationalité, son ethnie ou sa race« , ont assuré les autorités de Varsovie.
Le secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure, Stefano Sanino, a pour sa part rappelé que près de 700 mille personnes ont déjà fui le pays. « On a parlé, soit avec le gouvernement ukrainien, soit avec le gouvernement polonais pour être certain qu’il n’y ait pas de discriminations et d’attitudes discriminatoires vis-à-vis des ressortissants africains », a-t-il expliqué.
Ainsi, l’Union européenne a tenu à rassurer sur ce point l’Union africaine qui s’était inquiétée lundi dans un communiqué du traitement de ces ressortissants : « on a demandé à notre ambassadrice auprès de l’UA de contacter les autorités de l’Union Africaine. On a aussi demandé à toutes nos ambassades dans les différents pays de contacter les autorités pour savoir s’il y avait des cas spécifiques, pour essayer d’aider spécifiquement les personnes qui avaient des problèmes à sortir du pays », a poursuivi Stefano Sanino.
Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) a monté une cellule pour permettre de débloquer certaines situations et a ainsi aidé les pays qui le souhaitent à faire évacuer leurs ressortissants. Par ailleurs, de nombreux pays africains tentent d’aider leurs ressortissants à fuir l’Ukraine envahie depuis bientôt une semaine par l’armée russe.
DT
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