Créée en février 1992, la Cour constitutionnelle du Gabon commémore ses 30 ans d’existence les 24 et 25 février 2022 à Libreville. L’occasion qui marque également l’audience solennelle de rentrée de l’institution sera marquée par un colloque et une journée portes-ouvertes.
La rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle gabonaise aura lieu ce jeudi 24 février à Libreville. Outre la reprise des activités de l’ensemble des juges constitutionnels, la circonstance servira également de cadre à la commémoration des 30 années d’existence de cette institution, créée en février 1992 par Omar Bongo Ondimba.
Une occasion pour ces hommes et femmes en robes, et le reste de la nation, dont les acteurs politiques et ceux de la société civile, de se remémorer ensemble les plus importantes étapes franchies jusqu’ici par la gardienne des Lois. En plus des efforts consentis, dans le cadre du respect des droits et libertés, du respect de la Constitution.
Comme format de cette importante célébration qui aura lieu sous l’influence de la crise sanitaire de la Covid-19, l’institution présidée par Marie-Madeleine Mborantsuo, marquera l’instant par l’organisation d’un colloque reparti en deux panels qui se tiendront ce vendredi 25 février dans l’enceinte de l’institution.
Des moments d’échanges qui seront animés par certains membres de la Cour, dont Louise Angue et Emmanuel Nze Békalé, autour de «la contribution de la Cour constitutionnelle à l’Etat de droit démocratique», la thématique centrale retenue pour la circonstance.
Pour mieux cerner les enjeux du thème, l’organisation a reparti le colloque en deux panels à savoir : «La Cour constitutionnelle et le contrôle de constitutionnalité», pour le premier. Et «La Cour constitutionnelle et le contrôle de la régularité des élections politiques», pour le second.
Cette journée du souvenir, qui devrait se tenir en présence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, sera aussi marquée par l’organisation d’une journée portes-ouvertes pour permettre au grand public de visiter le nouveau siège de la Cour constitutionnelle gabonaise.
Désiré MENZOUGHE/AGP
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