Les évêques de l’église Catholique sont réunis depuis le 10 janvier écoulé à Port-Gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime (Ouest), à l’occasion de la 29ème Assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Gabon qui se tient sur le thème: «Les enjeux pastoraux de la famille au Gabon, à la lumière de l’exhortation apostolique amoris leaticia».
Le diocèse » Saint-Louis » de la capitale économique gabonaise abrite depuis le 10 janvier, et ce jusqu’au 16 janvier prochain, les travaux de la 29ème Assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Gabon. Après une messe dite à cet effet, le lancement officiel a été fait en présence de certains élus locaux et des responsables des autres confessions religieuses.
Chaque année, la conférence épiscopale réunit tous les évêques du Gabon autour d’un thème et pour cette 29ème Assemblée plénière, les évêques du Gabon ont fait le choix délibéré de poser un regard pastoral et lucide sur » la famille ».
La problématique de la famille étant au cœur des réflexions dans l’église Catholique depuis ces dernières années. S’agissant du thème de cette rencontre, le secrétaire général de la Conférence épiscopale, Michel-Ange, a expliqué que « amoris leaticia » qui signifie «amour de la famille», est né de la déclaration du pape François de faire de l’année pastorale 2021-2022, une année de « la famille ».
«Suivant les orientations concrètes du Pape François sur la famille « Amoris leaticia » et à la lumière de nos valeurs culturelles, nous voulons susciter dans nos diocèses un plus grand dynamisme capable de restaurer la famille dans sa splendeur», a-t-il expliqué.
A en croire ce dernier, ce thème va permettre à la famille de découvrir à nouveau son appel à être évangélisatrice par son témoignage de vie d’une part, et promouvoir l’idéal de l’amour conjugal et familial d’autre part.
«La famille d’institution divine est sérieusement menacée aujourd’hui par les idéologies prétendues modernes qui veulent la dénaturer. Elle est atteinte par les transformations larges, profondes et rapides de la société», a ajouté le secrétaire général de la Conférence épiscopale.
Poursuivant son propos, il a souligné que le Gabon n’est pas en marge de ces changements dans la mesure où le monde est dit village planétaire marqué par un fort laxisme prôné par les théories qui remettent en cause la famille dans ses fondements, son contenu et son importance.
L’Eglise, par le biais du SG de la Conférence, affirme que la santé de la personne et de la société tant humaine que chrétienne est étroitement liée à la postérité conjugale et familiale.
La démarche des évêques en cette plénière se veut essentiellement pastorale dans le sens où, après avoir établi un diagnostique aussi éclairé que possible, ils se proposent d’esquisser les actions pastorales renouvelées et vigoureuses. Autrement dit, les principales autorités religieuses de l’église Catholique du Gabon souhaiteraient non seulement qu’un dynamisme nouveau soit impulsé dans la familiale pastorale, mais aussi qu’il y ait une conjugaison d’efforts visant à atténuer les effets néfastes qui gangrènent aujourd’hui la famille Gabonaise.
Au terme de cette rencontre, l’ensemble des évêques du Gabon et toutes les parties prenantes conviées à ces assises vont de commun accord œuvrer pour que la famille retrouve sa force comme cellule de base de la société.
Patricia Mekui
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