Au cours de la première édition «Opération Créateurs d’emplois», lancée le samedi 11 décembre écoulé à Libreville, par le Centre Nationale des Œuvres Universitaires (CNOU), des chefs d’entreprise ont partagé leurs connaissances et leurs expériences, selon leurs secteurs d’activités, dans l’optique de développer l’employabilité et stimuler l’esprit entrepreneurial chez l’étudiant.
Cette journée a permis aux Managers de parler de leurs premiers pas dans la vie active, de leurs parcours, leurs premiers emplois : jeunes entrepreneurs, profils atypiques, créateurs d’entreprises, tous sont des passionnés.
Le premier intervenant, Hervé Oyono, responsable de la structure Sauce tartare et créateur d’emplois, a dressé toutes les niches d’emplois à ces futurs entrepreneurs en parlant de son expérience. Son projet a démarré avec des petits moyens et aujourd’hui, il en fait des chiffres d’affaires.
Le secret, selon lui, est tout d’abord, la parole de Dieu qui a la capacité d’éclairer et d’orienter pour avoir l’esprit créatif. Ensuite, la discipline et la culture de l’excellence en adoptant l’humilité, «c’est avoir un autre regard à l’endroit des étrangers et les respecter. Nous avons tendance à banaliser les activités qu’ils exercent en ayant un air méprisant, alors qu’ils font des chiffres d’affaires», a-t-il dit, avant d’aborder enfin, la question de l’épargne. «On n’a également pas la culture d’épargne. En dehors de ce qu’on appelle « Bar », il y a des activités porteuses de prospérité. Recherchons des activités qui vont nous faire évoluer et non celles qui mènent à la débauche», a-t-il déconseillé.
Détenteur et créateur d’entreprise (MouvAfrica), Omer Mabika, a conseillé la voie des télécommunications et du tourisme qui, d’après lui, sont rentables. Ce dernier a présenté également toutes les niches d’emplois en demandant à chacun de couper le cordon ombilical. «Comprenez qu’il n’y a pas péril en la demeure. Le temps ne définit pas la réussite. Nous devons ne pas avoir peur de multiplier les stages, de trébucher et de se relever (…)», a-t-il exhorté.
Maître Obame du «Cabinet Obame», créateur d’emplois, a demandé également à ces jeunes de ne pas avoir peur d’entreprendre. Il a réitéré qu’on ne crée pas une entreprise pour avoir de l’argent, mais pour répondre aux besoins dans la société.
«Il faut la formation. Le manque d’informations et de compétences sont un obstacle. Le complexe est un gros problème chez les jeunes. Car, l’obsession d’être toujours devant est une illusion bloquante. Il faut être humble», a-t-il dit.
Ces assises ont servi pour encourager les jeunes qui veulent entreprendre à se lancer dans l’entreprenariat. Ils ont reçu quelques clés pour adopter la bonne posture, afin de bâtir des projets rentables et utiles au plus grand nombre.
Chancelle BIKET ONANGA
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