Les femmes de médias outillées pour un meilleur rendement

Un séminaire-atelier sur le renforcement des capacités des femmes professionnelles des médias s’est ouvert ce lundi à Libreville. Organisé par la Commission nationale gabonaise pour l’Unesco jusqu’à demain 16 novembre, ce séminaire a pour thème « Femmes et médias pour une meilleure expression« .

Se tenant sous la houlette du ministère de la Communication, ce séminaire s’inscrit dans le cadre des formations continues qu’organise ce département, en vue d’outiller les professionnels du secteur pour un meilleur rendu des contenus au sein des médias.

Selon les organisateurs, ce projet rentre dans le cadre du programme de participation 2019-2021. « Il compte renforcer les capacités des femmes des médias et contribuer à réduire les inégalités en matière de formation entre les hommes et les femmes dans ce secteur », ont-ils indiqué.

Dans son mot de circonstance, le secrétaire général adjoint représentant le secrétaire général de la Commission nationale pour l’Unesco empêché, Philippe Menene M’Eyi, s’est réjoui de la tenue de cette formation. Pour lui, les médias constituent de puissants moteurs de développement parce qu’ils sont des véhiculent d’informations et de savoirs, autant qu’ils constituent de grands espaces d’expressions et d’échanges. Le partage des connaissances apparaissant comme le moyen le plus adéquat pour garantir le développement et le rôle que les femmes y jouent dans ce partage est fondamental.

Toujours selon ce dernier, les questions de genres promues, mises en œuvre par le gouvernement, n’emportent pas seulement le positionnement du genre féminin dans les instances de décisions des nations, mais l’appellent à s’approprier les moyens d’expression, afin d’exposer son savoir-faire, son savoir-être et de véhiculer ses positions par rapport aux questions de la société, surtout celles qui ont une incidence directe ou indirecte sur son avenir, son devenir, celui de la société à laquelle elle appartient.

« Les femmes exerçant dans les médias se présentent, de ce fait, comme les compétences privilégiées pour la promotion des actions de développement en faveur de la femme en particulier, et de la famille en général. Elles ont la sensibilité et l’expertise nécessaires à la prise de conscience sur les enjeux socio-politiques, économiques et culturels, en vue d’une implication plus heureuse des femmes dans les programmes et politiques en rapport avec leur épanouissement« , a-t-il dit.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Communication et de l’Economie numérique, Hermine Otounga Souna, a montré l’importance dudit séminaire. Elle a indiqué que pour disposer d’une telle information de qualité, il est impérieux que chaque acteur de cet atelier s’implique. « L’objectif de ce séminaire est de parvenir à une meilleure expression des femmes à travers les médias. Il va de soi que la sous-représentation des femmes au sein des medias, en termes de qualité et de quantité, sous certains horizons, elles représentent 30% seulement des effectifs. On peut l’attribuer à des facteurs culturels. Mais c’est surtout l’engagement des femmes à se former et à s’impliquer pour relever les défis de la société » , a-t-elle signifié. Avant de conclure que les autorités souhaitent que le présent séminaire s’exprime comme un cadre de partage et d’échange, donnant aux femmes des médias de disposer des clés leur permettant d’ouvrir les portes closes, d’aller au-delà de l’impossible et de questionner véritablement notre société.

Ariane Nadia MPENGA