La Banque mondiale a récemment publié son nouveau Plan d’action sur le changement climatique qui prévoit une hausse des soutiens à fort impact avec l’objectif de réduire les émissions et de renforcer l’adaptation et la résilience dans les pays en développement.
Le changement climatique est de plus en plus visible au quotidien dans notre environnement. Au Gabon, on peut le constater avec, entre autres, l’avènement des pluies au mois de juin qui était considéré comme celui annonçant le début d’une saison sèche il y a quelques années en arrière.
C’est donc au regard de ces nombreux changements constatés ici et là que la Banque mondiale a mis en place un nouveau plan d’action. Lequel est une continuité du premier Plan qui a donné lieu à plus de 83 milliards de dollars de financements pour le climat en cinq ans, dont un montant record de 21,4 milliards de dollars en 2020.
Pour ce second Plan, le groupe prévoit une hausse de ses financements dans le but de soutenir la réduction des émissions de carbone, de renforcer l’adaptation et d’aligner ses flux de financements sur les objectifs de l’accord de Paris.
«Notre nouveau plan d’action s’attachera à identifier les possibilités d’atténuation et d’adaptation les plus efficaces. Ce qui nous permettra d’orienter nos financements climatiques vers ces interventions prioritaires. Il s’agit à la fois d’aider les plus gros émetteurs à aplanir la courbe de leurs émissions et d’aider les pays à s’adapter et à renforcer leur résilience face au changement climatique», indique le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpas dans un communiqué de presse avant d’ajouter que : «nous porterons nos financements climatiques à des niveaux record et nous nous attacherons à rechercher des solutions qui produiront un impact optimal».
Pour ce nouveau plan fixé sur la période 2021-2025, le groupe s’engage à porter la part de ses financements pour le climat à 35 % en moyenne de la totalité de ses financements durant cette période.
Aussi, toutes les opérations de la Banque mondiale (BIRD et IDA) seront alignées à compter du 1er juillet 2023. S’agissant des institutions du Groupe de la Banque mondiale dédiées au développement du secteur privé, à savoir la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), l’objectif est d’aligner 85 % des opérations portant sur le secteur réel à compter du 1er juillet 2023, avant de viser la totalité de ces opérations d’ici au 1er juillet 2025.
Il faut dire que les bailleurs de fonds et plusieurs Etats se sont engagés depuis quelques années à mener des actions pour le climat. Le Gabon, reconnu à l’échelle internationale pour ses efforts en la matière, a été le premier pays africain récompensé par des fonds internationaux. Laquelle récompense s’élève à 17 millions de dollars.
Florine Angue
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