Les deux présumés trafiquants d’ivoire, tous de nationalité gabonaise, ont été interpellés récemment par les gendarmes de Kango et les agents du cantonnement des Eaux et Forêts, en possession de deux pointes d’ivoire. Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison.
Informés de la tenue d’une transaction illicite sur l’ivoire d’éléphant, les agents de la brigade de gendarmerie de Kango et ceux du cantonnement des Eaux et Forêts ont mis la main récemment, sur deux présumés trafiquants d’ivoire, en possession de deux pointes d’ivoire, à Kango, commune de la province de l’Estuaire. Un butin que ces indélicats s’apprêtaient à vendre sur un lieu peu fréquenté par le public.
Eloge Moukoko et Floriant Kombe, tous deux de nationalité gabonaise, devront répondre des faits de détention et tentative de vente d’ivoire sans autorisation des administrations compétentes, devant le parquet spécial de Libreville. Ils risquent jusqu’à dix (10) ans de prison pour avoir violés les dispositions de l’article 388 du code pénal. L’équipe conjointe pour l’intervention était appuyée par les agents de l’ONG Conservation Justice.
Gros mangeur de fruits, l’éléphant sème dans ses déjections des graines qui aident la forêt à se régénérer. Il crée des clairières propices à la grande faune (buffles, léopards, grands singes et beaucoup d’autres mammifères dont les antilopes). Sa disparition « aura des répercussions sur toute la forêt, du plus minuscule insecte aux grands mammifères. L’éléphant est aussi un indicateur écologique de l’état global de la santé de l’écosystème : la régression et l’éventuelle disparition d’un herbivore d’une telle importance entraînerait celle de beaucoup d’autres espèces « , souligne un membre de Conservation Justice, tiré de la disparition programmée des éléphants, dans le Pratique du Gabon.
Chancelle BIKET ONANGA
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