La Direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature a procédé ce mardi 1er juin au lancement de la semaine dédiée à la protection de la nature avec un atelier de sensibilisation sous le thème «la restauration de l’écosystème». L’impact de l’activité industrielle sur la nature était au centre des échanges.
En prélude à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin prochain, la Direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature a procédé au lancement de la semaine dédiée aux questions environnementales ce mardi 1er juin, à travers un atelier thématique.
Les objectifs dudit atelier étant la sensibilisation sur les projets de réformes du régime juridique qui vise à assurer une mise à niveau de l’ensemble des acteurs associés à leur gestion.
Presidant ces moments, le directeur général adjoint de l’Environnement et de la protection de la nature, Delphin Mapaga, a indiqué que « l’activité industrielle soutient l’activité économique. Mais sans une bonne gestion des risques, elle peut-être à l’origine d’accidents. Pour garantir la construction d’un tissu industriel sûr, durable, sans danger pour la population, il est nécessaire de mettre en place un ensemble de procédures qui auront pour but de prévenir des dangers. Aussi de limiter l’impact sur la santé humaine tout en préservant l’environnement« .
Avant lui, l’expert de l’Union Européenne Youssef E. a expliqué aux participants les différentes réformes juridiques de la nomenclature des installations classées. « L’objectif est de catégoriser au Gabon toutes les entreprises et activités industrielles en fonction de leur dangerosité. D’une entreprise à une autre, la dangerosité n’est pas la même sur la population et les écosystèmes. Il sera question de déterminer quelles sont les industries les plus dangereuses, qui ont plus d’impact, de leurs imposer une étude de danger, et une étude d’impact pour maitriser les risques et éviter qu’une population ou un accident puisse survenir« , a-t-il dit.
Selon le Programme des nations Unies pour le développement (PNUD), la perte d’écosystèmes prive le monde de puits de carbone. Cette Journée mondiale de l’environnement donnera le coup d’envoi de la décennie des Nations-unies pour la restauration des écosystèmes. Une mission mondiale visant à faire revivre des milliards d’hectares de forêts aux terres agricoles, du sommet des montagnes aux profondeurs de la mer.
Marielle Ilambouandzi
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