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Un an après son décès dans des conditions encore non élucidées, l’ancien journaliste Guy-François Mounguengui Koumba a reçu les hommages de son cercle d’amis et de connaissances regroupés au sein du groupe dénommé « les bidonniers », samedi dans la commune d’Akanda.
Les qualités humaines du disparu ont été rappelées par tous, parents, amis et connaissances.
Cette rencontre avait pour objectif de commémorer la première année du décès du compagnon avec qui ils ont partagé des moments inoubliables. Tous les compagnons de Guy-François Mounguengui Koumba étaient là. Des journalistes notamment, des cadres d’administrations, ainsi que les parents qui ont été conviés.
Prenant la parole, le président des « bidonniers », Jean Bruno Lépenda, a rappelé à l’assistance venue nombreuse, les circonstances de la retrouvaille, tout en revenant sur la personnalité qui a caractérisé l’illustre disparu durant son existence.
« Il vous souviendra que le 22 mai 2020, Guy François Mounguengui Koumba a été brutalement arraché à notre affection, dans des circonstances mal élucidées. Cela a été pour nous tous une chose poignante que cette fin prématurée. Nous sommes donc ici réunis, dans le cadre d’un hommage en juste reconnaissance de qu’a été notre illustre disparu. La place que Guy-François Mounguengui Koumba avait parmi nous se mesure au regret unanime qu’il laisse dans nos cœurs. Elle se mesure aussi aux témoignages de profondes et douloureuses sympathies qui sont allées vers ceux dont l’affection reste à jamais meurtrie« , a-t-il rappelé.
Avant de poursuivre : « Puissions-nous, tout en continuant de le pleurer, trouver quelques consolations à penser que Guy-François a mérité l’éloge que l’on puisse faire d’un bon citoyen, d’un bon ami d’enfance, d’un bon collègue, d’un ami sincère et j’en passe« .
« Homme public, pondéré et tolérant, homme de bien par excellence, Guy-François nous laisse des souvenirs d’un homme qui a cultivé des qualités qui forcent admiration et interpellation. En somme, il s’était approprié une règle de Paul Ricœur, qui disait je cite : « Quand tu naissais, tu pleurais et l’on riait autour de toi. Construis ta vie de telle sorte qu’en mourant, l’on pleure autour de toi », a-t-il conclu.
La cérémonie d’hommage s’est poursuivie par un repas, suivie de la prestation d’un orchestre musical. Rappelons que l’ancien journaliste Guy-François Mounguengui Koumba avait été retrouvé mort visiblement à la suite d’une pendaison. Mais ce décès avait fait l’objet de plusieurs interrogations, au regard de la position disparu dans les images qui défilaient dans les réseaux sociaux.
Les résultats de toute la chaîne d’investigation sont toujours attendus pour élucidation des circonstances de ce décès. Ce d’autant plus que plusieurs interrogations ne cessent d’alimenter les conversations quant à l’origine de la disparition de celui qui a été député du premier siège de cinquième arrondissement de Libreville.Diplômé du Centre d’études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), Guy-François Mounguengui Koumba a entamé sa carrière de journaliste à la Radiodiffusion télévision gabonaise (RTG). Il a occupé le poste de conseiller en communication de Jean-François Ntoutoume Emane, respectivement au ministère de l’Habitat, à la Primature et à la mairie de Libreville.
Il entamera sa carrière politique en tant que militant du Parti démocratique gabonais. Devenu membre du bureau politique de ce parti pour le compte du premier siège du cinquième arrondissement, son siège, il est élu député à la douzième législature. Il sera réélu au sortir des élections législatives de 2018.Cette élection lui vaudra le poste de quatrième secrétaire au bureau de l’Assemblée nationale lors de vote du bureau en 2019. Un poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort.
Stéphane NGUEMA
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